Des pionnières de toute sorte...
La première femme dans l'espace
16 juin 1963
La soviétique Valentina Terechkova, 26 ans, est la première femme à effectuer un vol spatial. Deux ans plus tôt, son compatriote Youri Gagarine était le premier homme à quitter la Terre à bord d'une capsule Vostok. Après 48 révolutions autour de la Terre, 2 millions de kilomètres et 71 heures de vol, Valentina Terechkova atterrira le 19 juin à Karaganda, dans les steppes du Kazakhstan. En 1969, elle deviendra vice-présidente de la Fédération internationale démocratique des femmes.
Valentina Terechkova reste à ce jour l'unique femme à avoir effectué seule un voyage dans l'espace. Il faudra attendre 19 ans avant qu'une autre femme aille dans l'espace, la Soviétique Svetlana Y. Savitskaya, et 20 ans avant qu'une femme d'une autre nationalité s'y lance à son tour, l'Américaine Sally Ride.
En 2008, Valentina Terechkova demeure également la plus jeune femme à avoir réalisé un voyage spatial. Lors de sa mise sur orbite, elle était en effet âgée de 26 ans, contre un peu moins de 28 ans pour l'américaine Helen Sharman, et 29 ans pour la sud-coréenne So-yeon Yi, qui sont les plus jeunes spationautes après elle. Par comparaison, le plus jeune des cosmonautes est Guerman Titov, qui avait 25 ans et 11 mois lors de son vol.
Première femme médecin aux États-Unis
Elizabeth Blackwell (née le 3 février 1821 à Bristol et décédée le 31 mai 1910 en Écosse) est une femme médecin, auteur et féministe anglo-américaine, passée à la postérité pour avoir été la première femme médecin aux États-Unis et la cofondatrice de New York Infirmary.
En 1831, sa famille émigre aux États-Unis pour lancer une raffinerie à New York. À la mort de son père, elle commence une carrière d’institutrice. Désireuse de pratiquer la médecine, elle réside dans la maison d’un physicien et utilise son temps libre pour étudier la bibliothèque médicale. Dans le même temps, elle prend part aux mouvements d’abolition de l'esclavage.
Elizabeth Blackwell s’inscrit dans plusieurs écoles majeures de médecine, mais est toujours refusée. Elle se rabat alors sur des écoles moins prestigieuses et est finalement admise au Hobart and William Smith College de New York. Bravant les préjudices des professeurs et des étudiants, elle termine, le 23 janvier 1849 première de sa classe et première femme à obtenir un diplôme médical aux États-Unis.
Refusée dans la plupart des hôpitaux, elle fonde son propre établissement appelé New York Infirmary for Indigent Women and Children en 1857. Au déclenchement de la guerre civile américaine, elle forme des infirmières et, en 1868, fonde un collège médical réservé aux femmes pour former officiellement des physiciennes et des doctoresses.
En 1869, elle retourne en Angleterre. Là, avec Florence Nightingale, elle ouvre le London School of Medicine for Women et devient la première femme physicien et médecin enregistrée en Grande-Bretagne.
Première femme à être première ministre
Sirimavo Bandaranaike, née le 17 avril 1916 et morte le 10 octobre 2000, est une femme politique sri lankaise (Sri Lanka). Elle est la première femme de l'histoire contemporaine à occuper le poste de Premier ministre dans un pays, après avoir accédé à la tête du parti de la liberté du Sri Lanka Sri Lanka Freedom Party.
Son passage au pouvoir n'est pas éphémère puisqu'elle occupe les fonctions de Premier ministre à trois reprises : de 1960 à 1965, de 1970 à 1977 et de 1994 à 2000. Elle fait partie d'une famille qui a dominé la vie politique au Sri Lanka toute la seconde moitié du vingtième siècle.
En 1940, à l'âge de 24 ans, elle épouse Solomon Bandaranaike, fondateur de la formation nationaliste Sri Lankan Freedom Party et qui le mènera à la victoire lors des élections de 1956. Il devient alors Premier ministre du Sri Lanka.
Le 26 septembre 1959, son mari Solomon Bandaranaike est assassiné par un homme déguisé en moine. En juillet, Sirimavo Bandaranaike se présente aux élections sous la bannière du Sri Lankan Freedom Party et gagne les élections législatives.
Le 20 juillet 1960, à l'âge de 44 ans, Sirimavo Bandaranaike devient Premier ministre du Sri Lanka.
En accédant ainsi à ce poste, elle devint la première femme de l'Histoire à être élue démocratiquement à la tête d'un gouvernement. Elle restera ainsi la seule dans le monde jusqu'en 1966 avec l'élection d'Indira Gandhi en 1966, premier ministre de l'Union Indienne.
Sirimavo Bandaranaike est surnommée « la veuve en pleurs », car elle éclatait fréquemment en pleurs en déclarant qu'elle s'était engagée à « poursuivre l'œuvre de son mari ».
G.S
La première femme à être première ministre... On aurait pu se passer de cette information. Je ne sais pas, mais me semble que le féminisme surtout sur une base un peu radicale comme ce blogue semble en faire la promotion, ne cherche pas à ce que les femmes réussissent socialement à l'intérieur d'un système patriarcal et capitaliste, mais bien à détruire ce système. Je ne vois pas en quoi faire la promotion de la première femme à devenir première ministre stimule le féminisme... Au contraire, je verrais beaucoup plus cette femme comme étant une femme se servant de son statu pour maintenir en place un système patriarcal et capitaliste. C'est le même principe utilisé par les grandes métropoles qui plaçait un membre de l'ethnie locale au pouvoir afin de mieux asouvir la population... En plus l'exemple est assez ordinaire, la femme qui pleure en voulant finir l'oeuvre de son mari... C'est comme si vous nous présentiez la première femme qui est devenue millionaire...
RépondreSupprimerLes femmes dans l'histoire ont eu leur part de chance d'y figurer, non pas en tant que Pemier Ministre mais gouvernante du monde. Catherine 2 de Russie, la Reine Victoria, l' Impératrice Tseu Hi, rien que ces 3 là, elles avaient le monde entier sous leur domination. Qu'en est il? RIEN ! Que des désolations que les hommes jusqu'aujourd'hui doivent réparer. Alors de grâce ne parlez pas de féminisme et je ne suis pas anti-féministe, la preuve j'aime ma femme, mais qu'elle ne s'occupe que de la cuisine et de nos enfants.
RépondreSupprimer@candide toto
RépondreSupprimerTu me nommes 3 femmes qui ont eu du pouvoir sur le monde et ont entraîné de la destruction...combien d'hommes en comparaison ont fait la même chose et continuent de le faire? Le féminisme ne prétend pas que les femmes soient de meilleures gouvernantes. Et excuse-moi de te reprendre, mais si comme tu dis, tu aimes ta femme à la cuisine et avec les enfants, eh bien je la plains, et j'espère qu'elle se rendra compte de l'erreur qu'elle commet de rester avec toi. Tu ne te dis peut-être pas anti-féministe, mais tu répresente très bien les attitudes contre lesquelles nous luttons. Merci pour cet exemple de machisme éclairant.
Bonjour candide toto!
RépondreSupprimerje ne considère pas que les femmes on eu la ''chance'' de figurer dans l'histoire, d'ailleurs l'histoire n'est pas une question de chance mais de l'élite qui l'écrit et qui décide de ce qui en fera partie et de quel manière elle sera raconté. Considérant que les femmes sont la moitié de la population mondiale, elles devraient avoir leur place dans l'histoire et pas ''une chance d'y figurer''. De plus, tant qu’a moi, les grands empereurs, dictateur et autres on causé bien des torts également sinon bien plus. Tu nous dis de nous taire, mais prétend ne pas être anti-féministe… ton illogisme parait évident. Autre chose, ‘’Tu aime ta femme, mais… ‘’ la formulation de ta phrase est assez éloquente. Tu aime ta femme, mais … tu l’enferme dans un rôle de mère et de cuisinière, tu aime ta femme, mais… tu l’empêche d’avoir ses propres rêves, tu aime ta femme, mais… elle doit faire ce que tu décide qu’elle doit faire. Tu aime ta femme, mais… tu ne la respecte pas c’est pourquoi : JE SUIS FÉMINISTE et que je JEN PARLE!
G.S
P.s: Je suis sur que ces vidéos te plairait, ce sont des hommes comme toi, qui dans leur haine des femmes et de leur aspiration ont le même discours que toi...
RépondreSupprimerhttp://les-furies.blogspot.com/2009/09/video-de-largumentaire-masculinistes-ah.html