Vo vo votes ah ah aah
Whoa aa, won’t ta aah
Stop ha, ooo la la
Til we have suffrage!
It is a horror
A cruel design
That makes it criminal
a right that is mine
I want the vote
vote, vote, vote
I want to vote
vendredi 16 mars 2012
Lady Gaga et le droit de vote des femmes
lundi 30 mai 2011
Film: Made in Dagenham (Les dames de Dagenham)

Tout au long du film, on voit les obstacles qu'elles rencontreront venant de toute part, à la fois des ouvriers, du syndicat et de l'entreprise. Cette grève durera 3 semaines et mènera deux ans plus tard à une loi sur l'égalité salariale : Equal Pay Act. Le film correspond de manière assez fidèle aux faits historiques.

Seul petit bémol qui me déçoit par rapport à l'histoire véridique, c'est que les couturières de l'usine Ford étaient en réalité plus âgés et moins ''tendance'' que les jeunes femmes présentées dans le film. Je trouve dommage qu'on est éclipsé ce fait en misant sur un casting ''jeune''. Il aurait été tellement intéressant qu'on profite de l'occasion pour présenter les femmes plus âgées comme des personnes inspirantes et compétentes.

Je le conseille fortement! (Puisqu'il est léger et divertissant, je le trouve parfait pour discuter du sujet avec des jeunes)
Des images d'archive de la grève des couturières de Ford de 1968



Plus d'info sur la grève: Ford sewing machinists strike of 1968
D'autres critiques du films (en anglais)
Made in Dagenham: A Feminist Review
Film Review: Why Made In Dagenham should be shown in schools.
G.S.
lundi 11 avril 2011
Positions sur l'avortement, d'hier à aujourd'hui

(C'est en 1969 que les femmes ont obtenu la décriminalisation de l'avortement)
1976..
Extrait du vol. 1, no. 1 - novembre 1972




Les conservateurs (souvent avec l'appui de plusieurs libéraux et de certains candidats indépendants) ont essayé par deux fois d'ouvrir la porte vers la recriminalisation de l'avortement avec les projets C-484 en 2008 et C-510 en 2010. C'est assez désolant que de 1976 à 2011 l'on doivent encore se battre pour garder nos acquis face à des attaques anti-choix virulentes.
Donc, si vous votez (respect aux abstentionnistes), vous pouvez vous informer sur l'opinion des candidat-e-s sur l'avortement et sur les agissements de leur parti sur le sujet. Posez des questions sur ce qu'ille pense de votre souveraineté sur votre utérus et votre propre corps!
Pour vous aider, la liste actuelle des député-e-s anti-choix
Un article sur la même thématique d'élection et avortement, mais en 2008
Avortement et élection : souvenons-nous, 2008
Un épisode d'Enquête, qui vaut vraiment la peine d'être écouté, sur le lobbying que fait le mouvement évangélique auprès du gouvernement conservateur et les liens étroits entre eux.

Enquête
Épisode 14 : À la droite de Harper - Silence dans la clinique
G.S.
samedi 2 avril 2011
Salon national de LA femme 2011
samedi 4 décembre 2010
La grève de la robe - GrévistEs III
En ce temps de colère et révolte étudiante à travers le monde (notamment ici, en Italie et en Grande-Bretagne), j'ai pensé mentionner dans les prochains jours quelques contextes de grèves historiques où les femmes ont eu un rôle majeur! On parle peu de leur participation à l'effervescence syndicale, et pourtant...
On ne peut pas parler de grèves féminines au Québec sans parler des "grèves de la guénille" ayant eu lieu en 1934 et 1937, où pas moins de 4000 et 5000 femmes étaient dans la rue.
Je laisse la merveilleuse Léa Roback, communiste, féministe et une pionnière de l'organisation syndicale, vous raconter les conditions de travail de l'époque et le contexte de ces grèves. Si vous avez le temps pour écouter juste un des trois liens, c'est celui là qui compte. ;)
La grève de la robe - Archives Radio-Canada
Les conditions de travail de ces ouvrières étaient horribles. Elles étaient payées à la pièce, ce qui signifie que la plupart devaient ramener du travail à la maison pour survivre. Elles étaient constamment à la merci de leurs contremaîtres masculins. Le salaire moyen pour 60 heures était de 8-9$, mais les favorites pouvaient avoir plus parfois en échange de faveurs sexuelles. Le contremaître pouvaient les renvoyer à la maison le matin sans aucune explication. Les lieux de travail n'étaient pas entretenu, elles devaient côtoyer la saleté et la vermine. Les femmes n'avaient rien à perdre et c'est pourquoi elles se sont jetées dans la lutte.
Avec la grève de 3 semaines de 1937, les femmes obtiennent la reconnaissance de leur syndicat, la semaine de 44 heures et une augmentation de salaire passant de 11$ à 16$ par semaine.
Je vous conseille aussi cette entrevue avec une ouvrière parlant de leur exploitation.
Et finalement une grève qui vient 40 ans après les autres et dont nous parle Madeleine Parent, une autre pionnière du syndicalisme.
La grève des midinettes en 1983 - Radio-Can
mercredi 1 décembre 2010
GrévistEs! II
En ce temps de colère et révolte étudiante à travers le monde (notamment ici, en Italie et en Grande-Bretagne), j'ai pensé mentionner dans les prochains jours quelques contextes de grèves historiques où les femmes ont eu un rôle majeur! On parle peu de leur participation à l'effervescence syndicale, et pourtant...
Les infirmières au Québec ont été l'un des premiers groupes à lutter à la fois pour de meilleurs conditions salariales et de travail, mais également par soucis d'améliorer les services de santé offerts à la population. À travers le temps, certaines de leurs nombreuses luttes ont marqué l'actualité québécoise...
Groupe de grévistes lors de la grève des infirmières de Ste-Justine.Année: 1963. © Archives de la CSN.
Grève des infirmières à l'hôpital Sainte-Justine en 1963
C’est la première grève de la fonction publique au Québec. Les grévistes sont exclusivement des femmes (235 infirmières), car la profession d’infirmière était strictement réservée aux femmes jusqu’en 1969. Elles grèvent durant 1 mois et réclame de meilleures conditions de travail, de meilleurs salaires et un rôle accru dans l'organisation des soins de santé. À cette époque, les hôpitaux sont encore dirigés par les communautés religieuses. Or, on souhaite que ce soit le gouvernement qui prenne en charge la gestion du réseau de la santé. Les infirmières de Sainte-Justine faisaient partie de l’Alliance des infirmières de Montréal, syndicat affilié à la CSN. Elles ont obtenu la création du Comité des Soins Infirmiers (CSI), l’affichage des postes vacants, la liste des définitions et classifications des fonctions des infirmières, la rétroactivité des salaires et une clause de promotion en vertu de l'ancienneté et de la compétence. Cette grève, marquante dans l’histoire du Québec, a donné le coup d’envoi à un mouvement syndical en pleine ébullition parmi les employés de l’État notamment dans le réseau de la santé.
Historique Sainte-Justine
Dossier historique Université de Sherbrooke
Grève générale illimitée des infirmières au Québec en 1999
Le 26 juin, les 47 500 membres de la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ) déclenche une grève illégale (selon l'ordonnance du Conseil des services essentiels). Les infirmières réclament des augmentations salariales de 6 % sur deux ans, plus 10 % de rajustement au chapitre de l'équité salariale. Le gouvernement fera le sourd d’oreille et adopte la loi 160 qui prévoit la perte de deux jours de paie par jour de grève illégale, jusqu'à concurrence de 20 % du salaire. Elles finissent par retourner au travail sans convention collective et avec des lourdes amendes dû aux lois antisyndicales.
Pour un aperçu du contexte: Reportage, archive vidéo, de radio-canada sur le sujet
Source: Radio-canada et Wiki
Demandes en 2010
En novembre, le syndicat qui représente une bonne partie des infirmières québécoises (la FIQ) c'est entendu avec le gouvernement après un an de négociations. Face à leurs demandes, le gouvernement c'est engagé à diminuer de près de moitié le recours au privé et sur d'importantes bonifications salariales.
Source: Les infirmières s'entendent avec QuébecG.S.