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mardi 15 février 2011

Je ne veux pas d’enfants!

Je ne veux pas d’enfant!

Il y a à peine une cinquante d’années, c’était presque impensable d’entendre cette affirmation. Aujourd’hui, le merveilleux discours de «l’égalité déjà là» aime bien se vanter que le Québec est un pays où les droits des femmes sont une valeur centrale. La plupart des gens pensent qu’avec les méthodes contraceptives et le retrait de l’Église les femmes ont pu obtenir plein pouvoir sur leur reproduction ( si on oublie bien sûr les tentatives sporadiques des anti-choix d’ouvrir le débat sur l’avortement et le manque d’information donné aux jeunes filles sur TOUTES les méthodes de contraception et leurs effets) Mais qu’en est-il du droit de ne pas vouloir d’enfants et ce sans se faire juger. Dans un monde qui nous parle abondamment d’instinct maternel et d’augmenter le taux de natalité (pour assurer la survie des «québécois»…), je me demande ce que vit une femme qui affirme ne pas vouloir d’enfants. Bref, quelle est la réaction à l’affirmation : Je ne veux pas d’enfants…

Je me suis amusée à «tester» la phrase dans mon quotidien et observer les réactions.

  1. «Pourquoi?» Question souvent posée tandis que le contraire n’est pas nécessairement vrai, on demande rarement à quelqu’un qui veut des enfants pourquoi il affirme en vouloir. J’y vois également des sous entendus : Est-ce pour des raisons biologiques (infertilité)? Si oui pourquoi n’adopte-elle pas ou n’utilise pas les techniques de fertilité?

  2. «Ah oui vraiment, jamais, jamais?» Certaines personnes ont beaucoup de difficulté à envisager le fait qu’une femme ne veuille pas d’enfants.

  3. «Tu vas changer d’idée», «L’horloge biologique va te rattraper», «Tu n’as pas de chum en ce moment c’est pour cela que tu ne l’envisages pas» et toutes les phrases qui disent : Ah! tu dis ça maintenant, mais inévitablement tu va changer d’idée.

  4. Je n’ai pas entendu ces remarques clairement, mais de manière sous-jacente, j’ai l’impression que les gens perçoivent quelqu’un qui ne veut pas d’enfant comme quelqu’un d’égoïste. Les personnes qui n’auraient pas d’enfant seraient donc centrées sur elles-mêmes et individualistes parce qu’elles ne désirent pas avoir d’enfants … cette vision est assez réductrice selon moi puisqu’une personne peut très bien apporter beaucoup à sa communauté ou à d’autres enfants sans en avoir elle-même.

  5. Et heureusement ceux et celles qui ont tout simplement trouvé ça normal et accepté l’affirmation!

J’ai également remarqué qu’au quotidien il y a énormément de remarques qui prennent pour acquis que toute les femmes auront des enfants et que nous deviendrons toutes mères tôt ou tard. Pourtant, ces remarques nient le fait qu’une partie de la population n’aura pas d’enfants durant leur vie. Ma petite expérience m’a fait réaliser qu’il y avait bien plus de pression et de préjugés que je ne le croyais sur les femmes qui ne veulent pas avoir d’enfants.

Sur ce je vous laisse sur une petite réflexion; pour vous une famille c’est quoi?
Est-ce qu’un couple sans enfants est une famille?
Croyez vous qu’une personne sans enfants se réalise autant qu’une personne avec des enfants?

G.S.

vendredi 4 février 2011

Les familles homoparentales


Un segment de l'émission Une pilule, une petite granule à Télé-Québec du 13 janvier 2011 a été dédié au sujet des familles homoparentales (disponible sur webtélé).
Le reportage est très complet, d'ailleurs la première section se déroule avec un couple de femmes et le seconde avec un couple d'hommes. Le reportage est simple et facile d'approche et montre bien la réalité de ces parents au quotidien!

À voir et faire voir!

Quelques extraits;
«Dès l’adolescence, Stevens Leblanc savait qu’il était gai. À l’époque, cette orientation sexuelle signifiait généralement de renoncer à l’idée fonder une famille. « C’est un deuil que je n’ai jamais voulu faire », raconte-t-il. À 40 ans, Stevens et son conjoint Laurent ont décidé d’entamer des démarches pour adopter un enfant, puis un second. À deux reprises, leurs demandes d’adoption à la banque mixte de la DPJ ont été extrêmement bien reçues et ils ont facilement réussi à adopter deux bambins : Frieda, alors âgée de deux mois et Jules, qui n’avait que quelques jours.
À voir et faire voir à votre entourage »

« Un enfant, c’est simple, ça a besoin d’amour et de limites. Ça a besoin d’être aimé et d’être guidé, poursuit la psychiatre. En général, que des enfants soient élevés par des familles homoparentales ou hétéroparentales, on ne voit pas de différence dans le développement de l’enfant. Par contre, il y a certaines études qui ont montré que les enfants élevés dans des familles homoparentales s’en sortaient mieux encore que ceux des familles hétéroparentales. » Une récente étude américaine a même démontré que des enfants élevés par un couple de lesbiennes développaient davantage de compétences sociales et académiques que la moyenne des enfants américains. La Dre Igartua explique ces différences par le fait que les lesbiennes qui choisissent d’avoir un enfant le font réellement par choix, jamais par accident, et qu’elles réalisent leur projet familial quand elles ont les moyens de le faire. « Si ces enfants-là réussissent mieux que la moyenne, c’est peut-être parce qu’ils ont des parents qui ont plus de ressources que la moyenne. »



G.S.

jeudi 6 janvier 2011

Concours de beauté pour jeunes filles

Je suis tombée sur cette téléréalité américaine « Toddlers and Tiaras ». Une émission qui suit des mères et leurs filles (quelques fois leur fils) dans leur quotidien de participantes de concours de beauté pour enfants et même pour bébés. Comme dans les concours de Miss pour adultes, elles seront coiffées, maquillées, bronzées au spray et devront charmer le jury.



L'annonce de Toddlers and Tiaras



Après être tombée de ma chaise, j'ai poursuivi mes recherches et j'ai trouvé ce documentaire de la BBC en anglais, «Baby beauty queens», où on suit le parcours de trois participantes et leurs familles; Madison, Taylor et Sasha. On suit leurs préparatifs pour le concours Mini Miss UK.


Ce documentaire m'a fait réfléchir à l'effet de notre société sur les enfants et de la pression qui pèse sur elles-ils pour se conformer, à la fois, aux exigences du capitalisme et du patriarcat. La performance à tout prix, la compétition, être la plus belle quitte à souffrir pour se conformer aux normes de beauté ; toutes des choses qu'on leur apprend très jeunes que ça leur plaisent ou non... et oh combien, le regard des jeunes filles durant le documentaire est révélateur là dessus!

*Attention ce documentaire à un fort potentiel de vous rendre en colère ou tristounette. À vous de jugez si c'est un bon moment pour le visionner ou pas, bonne écoute ;)















G.S.

mardi 18 mai 2010

Grille d'observation; Est-ce que ce livre est égalitaire?

J'ai trouvé cette grille d'observation des documents scolaires dans un fichier PDF destinée à des enseignants et enseignantes. Je le trouve très bien fait et je crois qu'il peut très bien s'appliquer aux livres pour enfants. Ce n'est pas toujours évident pour des parents, la famille, des ami-e-s, les bibliothécaires etc de distinguer un livre sexiste d'un livre égalitaire. La grille peut donc aider à guider notre réflexion sur les ouvrages qu'on choisi!



Se réaliser dans l’égalité
Document à l’usage
des enseignant-e-s de Suisse romande
Degrés 7 à 9
Auteure: Sylvie Durrer

1. Qui sont les auteur-e-s de votre document ?
Nombre de femmes ? Nombre d'hommes ?

2. Combien de femmes ou de filles sont représentées dans le document ?
a. au niveau de la couverture ?
b. au niveau de l'image ?
c. au niveau du texte ?


3. Combien d’hommes ou de garçons sont représentés dans le document ?
a. au niveau de la couverture ?
b. au niveau de l'image ?
c. au niveau du texte ?


4. Y a-t-il des personnages principaux ? Le cas échéant, qui sont-ils ?

5. Comment les personnages principaux sont-ils dessinés ? Quelles sont leurs éventuelles caractéristiques physiques ? Leur habillement ? Leur coiffure ?

6. Comment les personnages principaux sont-ils décrits ?
a. Physiquement ?
b. Moralement ?
c. Socialement ?

7. Quels sont leurs métiers ? Leurs fonctions ?

8. Comment les personnages secondaires sont-ils dessinés ?

9. Comment les personnages secondaires sont-ils décrits ?
a. Physiquement ?
b. Moralement ?
c. Socialement ?


10. Quels sont leurs métiers ? Leurs fonctions ?

11. Les personnages principaux sont-ils présentés positivement ?

12. Tous les personnages principaux ont-ils également droit à la parole ?

13. Quel est votre sentiment général sur la représentation des hommes et des femmes,des filles et des garçons ?

14. Quels sont les points forts et les points faibles du document dans une perspective de représentation égalitaire des sexes ?

15. Quel est le degré de réalisme, de modernisme ou de conservatisme ?

16. Conclusion : ce document est-il égalitaire ?
Plutôt oui Plutôt non


La grille est un extrait du Document à l’usage des enseignant-e-s de Suisse romande

G.S

lundi 26 avril 2010

Des talons hauts pour bébé...

Un article sur Cyberpresse ma fait connaitre un groupe londonien: Pinkstinks, un groupe de parents qui en ont marre des jouets stéréotypés destinés aux filles. J'ai été sur le top 10 de la honte et le numéro 1 m'a fait tomber en bas de ma chaise...






Les talons haut pour bébé!!!!!!!! Les talons sont mous ( une chance...)

Un reportage sur les créatrices


C'est tellement mignon répondront certain-e-s, et bien bander les pieds des petites filles dans l'ancienne Chine pour faire des petits pieds c'était mignon aussi! On peut pas laisser un bébé être un bébé! C'est pas une poupée, une mini femme ou un consommateur-trice de produits!


G.S