

Petit reportage sur la troupe (anglais)
Bref, la passion pour la danse c'est pour tout le monde ;)
G.S
«Début novembre 2010, le dessin animé «Ratatouille» est diffusé sur TF1. Les enfants sont devant la télé. Pause publicitaire... avec le Crédit Mutuel : un père apprend à son fils (trentenaire) que «le Père Noël n’existe pas». De nombreux parents se disent choqués, un groupe facebook de lobbying contre cette publicité est créé, le Crédit Mutuel s’excuse et promet de ne pas refaire la même erreur. Depuis cette date, le Crédit Mutuel a fait modifier sa publicité, et les droits à l’existence du Père Noël sont dorénavant respectés. (toute l’affaire rappelée ici sur Rue89)Il semble qu'une publicité qui annonce la non existence du Père Noël aux enfants soit une violence trop insupportable pour les parents, les psychologues et les enfants;
Les femmes aimeraient avoir droit aux mêmes égards ! La Meute contre la publicité sexiste et de nombreux-ses individu-es dénonçent toujours la publicité «oublier le cantal ça peut être fatal», financée en partie avec l’argent public. (Action La Meute à lire ICI et ma précédente note ICI)
Nous n’avons pas de réponse. Le Conseil Régional d’Auvergne et le Conseil Général du Cantal font la sourde oreille. Le Jury de Déontologie Publicitaire (JDP) a refusé d’enregistrer notre plainte car il ne voit pas le problème. Pourtant chaque jour, des femmes sont vraiment insultées, battues, par leur conjoint, exactement pour les motifs mis en scène par cette publicité. En France, tous les 2 jours 1/2, à cause de la violence conjugale une femme n'existe plus. Heureusement, le Père Noël est là. »
« La banque ne recule devant rien en s'attaquant aux rêves des enfants et en heurtant la sensibilité des plus jeunes d'entre eux ! »
« Retirer cet imaginaire à l'enfant, comme lui annoncer soudainement, en période de fête, que le Père Noël n'existe pas, pourrait être vécu comme une punition ou un mensonge. Lui supprimer cette part d'imaginaire, c'est comme lui ôter une part de son enfance. »
Que pensez-vous de l’initiative «La journée de la jupe»? Y a-t-il des précédents?
Le printemps de la jupe existe depuis 2006: c’est une très belle initiative, partie d’un lycée agricole près de Rennes. Les élèves y sont amenés à réfléchir aux relations entre les sexes, au sexisme, à la violence. C’est une association extérieure à l’établissement (Libertés couleurs) qui intervient pour libérer la parole des jeunes: des jugements portés sur le vêtement, on passe vite à des questions qui relèvent de la gestion de la mixité.
La journée de la jupe de NPNS est de nature différente. Il faudra en faire le bilan. Je me demande si les femmes qui ont connu l’interdiction du pantalon lorsqu’elles étaient élèves seront enthousiastes.
La jupe, après avoir été symbole du sexisme, peut-elle devenir celui de l’antisexisme? C’est possible, mais le risque est grand de recréer une assignation identitaire. La «fierté féminine» peut servir des objectifs politiques progressistes autant que conservateurs (voir Sarah Palin et les tubes de rouge à lèvres brandis dans ses meetings).
A mon sens la jupe ne pourra devenir vraiment libératrice que si elle concerne aussi les hommes. Combien d’hommes aujourd’hui porteront la jupe pour dénoncer les violences que subissent tant de femmes?
Marianne est la figure allégorique de la République française. Sous l’apparence d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien, Marianne incarne la République française et représente par là-même les valeurs républicaines françaises contenues dans la devise : « Liberté, Égalité, Fraternité » - Wiki.