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mardi 22 février 2011

Pour éviter que nos enfants naissent à nouveau dans des feuilles de choux

L'éducation sexuelle dans les écoles suscite bien des réflexions ces derniers temps dans les médias. On se demande si c'est le travail des parents ou des profs de la faire. S'il ça doit être des cours spécifiques ou bien des petites parties dans toutes les matières. S'il faut seulement parler de prévention (grossesse, ITSS, etc) ou aussi de plaisir, d'amour, de respect. Dans la catégorie " Ce qu'il ne faut absolument pas faire", voici une série de capsules créées par l'organisme états-unien Amplify your Voice. Cette série explore le contenu de cours d'éducation sexuelle qui consistent en fait à promouvoir uniquement l'abstinence avant le mariage. Non seulement, ces cours sont complètement archaïques en voulant réprimer la sexualité des adolescent-es, mais ils regorgent en plus de stéréotypes sur les hommes et les femmes plus absurdes les uns que les autres. C'est évident qu'on en arriverait jamais là ici, et pourtant, ces capsules nous rappellent ce qu'il en était de l'éducation sexuelle au Québec il n'y a pas si longtemps...



Traduction plus bas

Bear 1: What did you learn in abstinence-only class today?

Bear 2: First the teacher passed around a rose and had us each take off a petal. Then she said the rose was now like someone who has had sex before marriage. They lose their beauty and value.

B1: Hmm. Well that is a little troubling.

B2: Then she told us that having sex is like reaching into a bag of candy where some of it has been chewed and spit back into the bag. Who would ever want used candy?

B1: Really? Someone who has had sex is the same as partially chewed and spit out candy?

B2: That is what we learned. Then she told us to imagine a really gross toothbrush that a lot of people have used. If you have sex, you’re the toothbrush.

B1: That is awful.

B2: The next thing is the speaker gave me a sign that said virgin. Then she had everyone spit in a cup. She passed me the cup.

B1: No please don’t say it.

B2: Then she asked me to drink the spit.

B1: No no no, why, why would anyone do this.

B2: She said that is what losing your virginity is like.

B1: Like drinking a cup of other people’s spit?

B2: Yes.

En gros, le prof leur dit que s'illles ont fait l'amour avant le mariage, illes seront comme une rose dont on a arraché les pétales. Illes perdent leur beauté et leur valeur. Que faire l'amour est comme piger un bonbon dans un sac où quelqu'un en aurait jeter un qu'il avait déjà mâché. "Qui voudrait d'un bonbon déjà mâché?" Faire l'amour, c'est comme être une brosse à dent sale que tout le monde a utilisé. Finalement, le prof demande à tout-es les étudiant-es de cracher dans un pot, et à la dernière, identifiée comme "vierge" de boire le contenu, en expliquant que c'est pareil comme perdre sa virginité.

Pas très ragoûtant, non? J'imagine pas les enfants quand ils sortent de là...C'est parti pour une vie de culpabilité face à la sexualité!

Dans une deuxième capsule, on en apprend plus sur les relations hommes-femmes...



Traduction plus bas

What did you learn in abstinence-only class today?

Today we had a special lesson called “Relationships.” The speaker told us a story about a prince and a maiden. A dragon is attacking the maiden’s home, and the prince tries to slay it. The maiden suggests he uses a rope instead of a sword. He does. He kills the dragon. Then another dragon attacks. The maiden suggests he uses poison this time. He does. But he’s mad about all the suggestions. He leaves the princess for another maiden who doesn’t know anything about dragon-slaying. So we learned not to ask like the first maiden, because too many suggestions will drive a guy away.

I don’t think I understand. Let’s try this again. So the dragon is attacking?

Yes.

It is an emergency situation in a clearly dragon0infested countryside.

Yes.

So the princess shares her ideas about it.

That’s right.

And the prince – he leaves her.

Yes. She ruined his confidence and made him feel ashamed.

By suggesting other ways of killing dragons.

Yes.

What if she was just worried about his safety? What if she just wanted to prevent damage to his sword? What if she had done read some studies on the most effective dragon-slaying methods?

We didn’t really get into that.

Come to think of it, the maiden seems to really know a lot about dragon-slaying. Why couldn’t she slay the dragon herself? Why isn’t she better off without the prince anyway if he’s so threatened by her ideas? Did you class talk about that?

Not really, just that he was happier with the other maiden.

Right, the girl who has no ideas.

None that she tells the prince anyway.

Does the prince talk to the first maiden about her suggestions made him feel?

No, he just sent off with the other maiden.

And the lesson was that girls should not share many of their ideas because they will scare off princes.

That’s what the speaker told us.

Résumé : On leur raconte l'histoire d'un prince et d'une jeune femme. Un dragon attaque la maison de la fille. Le prince décide de le pourfendre avec son épée. La fille suggère qu'il utilise plutôt une corde et ça fonctionne. Un autre dragon arrive et elle lui suggère cette fois d'utiliser du poison, ce qu'il fait. Pourtant il se fâche et laisse la fille pour en rejoindre avec une autre " qui ne connaît rien de la chasse au dragon". Donc, elles apprennent à ne pas poser trop de questions ni faire de suggestions, car ça fait fuir les hommes. Le prince choisit celle qui n'a pas d'idée, car l'autre l'a rendu honteux et lui a fait perdre sa confiance en lui. (C'est drôle, ça me fait penser à un certain discours ambiant...masculiniste pour ne pas le nommer.)

La troisième capsule traite de mariage-a-tout-prix et surtout pas de mariage homosexuel. L'homosexualité est complètement évacuée de la réalité et les unions hors mariage sont considérées comme malsaine, etc.

La quatrième capsule porte, encore, sur les différences hommes/femmes. Dans ces cours, on y apprend évidemment que toute différence est naturelle. On peut l'observer en analysant la façon dont les jeunes portent leurs livres. Contre leur poitrine (comme si c'était un bébé) pour les filles et sur la hanche pour les garçons... Bien sur, les filles ont besoin d'amour, de respect et de support financier, tandis que les gars veulent que les filles les croient forts et ont besoin de quelqu'une pour faire le ménage et la cuisine. De plus, les filles doivent faire attention à la façon dont elles s'habillent, car "Girls are more like crockpots. Boys are like microwaves. Because they heat up faster." Donc, c'est la responsabilité de la fille de s'assurer que le gars ne va pas "se réchauffer" trop vite...

Voilà donc de merveilleux cours, où on apprend que seul le mariage importe, qu'hommes et femmes doivent bien respecter leurs rôles, que la sexualité est honteuse, que l'homosexualité est inexistante ET que la femme est responsable si elle se fait agresser. Bravo.

Histoire de vous consoler, une page marrante de la BD Titeuf.



mardi 25 mai 2010

La publicité et Marianne, la française pure et enceinte ou violentée

Un petit tour de l'autre côté de l'océan pour voir deux publicité française récente qui représente Marianne :

Marianne est la figure allégorique de la République française. Sous l’apparence d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien, Marianne incarne la République française et représente par là-même les valeurs républicaines françaises contenues dans la devise : « Liberté, Égalité, Fraternité » - Wiki.


Il semble que le symbole de LA patrie puisse également promouvoir des messages stéréotypés et violents selon les publicitaires...





Avis des concepteurs : "C'est une allégorie publicitaire de la Marianne" qui "fait le boulot de nous projeter dans l'avenir". Sa tenue blanche associée à "la pureté cristalline, représente ce beau moment de la maternité qui incarne tout le potentiel de ce grand emprunt"

Le boulot de Marianne est de faire des enfants ?!?!
Pure, Maternité, Vierge... hum ca me rappelle vaguement quelque chose!

Un article sur Le blogue d'une chienne de garde sur cette pub




Celle là se passe de commentaires, Gros chou pour reporters sans frontières ou reporters sans jugement selon moi!

L'action de la Meute sur cette pub

G.S

mercredi 5 mai 2010

Salope, pute, prude, vierge et sainte nitouche...

Un article sur le contrôle des femmes dans la société avec les notions de honte reliées à l'étiquette pute/salope vs vierge/prude ; "Slut Panel" postmortem: Shame, shame, go away trouvé sur le blogue de Feministing (en anglais)
À lire!

Quelques courts extraits (pour vous donnez un aperçu) :

''Once you realize that, it becomes obvious that the slut label isn't just about controlling how much sex women have: It's about controlling how we dress, how we walk, how we talk, how we dance, how much we drink, who we talk to, how we feel about our own desires and so on and so on. '' ...



.''Everyone has the right to have legal, consensual sex that feels right for them, without enduring judgment or discrimination from others. And everyone has the right to not have sex, if that's what feels right for them, without feeling ashamed of their decision. It is incredibly simple, and yet totally radical: Sex without shame should be the rule, not the exception.''...


Traduction libre :

Une fois que vous vous en rendez compte, il devient évident que l'étiquette de salope/pute n'est pas seulement à propos de contrôler combien de sexe ont les femmes : C'est contrôlé comment nous nous habillons, comment nous marchons, comment nous parlons, comment nous dansons, quel quantité nous buvons, à qui nous parlons, comment nous nous sentons par rapport à nos propres désirs et cetera et cetera.


Chacun a le droit d'avoir du sexe consentant qui les mets à l'aise, sans supporter le jugement ou la discrimination des autres. Et chacun a le droit de ne pas faire l'amour, si c'est ce qui est bien pour elles, sans se sentir honteuse de leur décision. C'est incroyablement simple, et pourtant totalement radical : le sexe sans honte devrait être la règle, pas l'exception.




G.S.

mardi 6 avril 2010

Revue SexFem sur la sexualité féminine - Recueil de Campus féministe


Les membres de Campus féministe et des collaboratrices externes ont publié une revue sur la sexualité féminine et le féminisme (disponible en ligne en format PDF)

***La revue n'est plus hébergée sur ce lien, vous pouvez toutefois nous écrire et nous vous la ferons parvenir;
***

Nouvelles érotiques, réflexions féministes, relations homme-femme, poésie et bien plus!




Voici la contribution des Furies:


Singulier ou pluriel…


La sexualité… le sexe, le plaisir, le pénis, le vagin, le corps, un bel homme, une belle femme, un rapport sexuel, la pilule, le condom, le désir… toujours un, toujours une seule vision mais pourtant…

La sexualité est bien le domaine le plus éclectique qui soit. S’il est des choses sur lesquelles on croit avoir le contrôle, ce sont bien nos pratiques sexuelles. Notre sexualité nous semble personnelle, alors qu’elle est régie par le politique. S’il y a une multitude de personnes différentes, pourquoi n’y aurait-il qu’une seule sexualité envisageable?

Sous peine d’être marginalisé-es ou ridiculisé-es, nous devons nous astreindre à un large éventail de normes, de codes, et de prescriptions, qu’elles soient morales, médicales ou autre. Ces normes nous dictent et nous conditionnent à agir selon ce qui est « normal » donc souhaitable, par opposition à ce qui est « anormal » et considéré comme pervers, menaçant, subversif. La sexologie actuelle et passée est trop souvent basée sur cette dichotomie excluante et opprimante. Les médias et la pornographie sont les principaux moyens de transmission de cette idéologie de la « normalité ». Des comportements autrefois considérés déviants (par exemple la sodomie, la masturbation) sont aujourd’hui autorisés sous certaines conditions strictes, évitant ainsi toutes remises en question des rôles.

Alors qu’on nie leur vie sexuelle aux enfants et aux personnes âgées, le reste des hommes et femmes sont tenus d’avoir une vie sexuelle le plus active possible en fonction de leur âge, mais aussi en fonction de leur classe sociale ou de leur origine ethnique. Ce type d’attente a pour résultat par exemple qu’une jeune femme ou un jeune homme dans la vingtaine et toujours « vierge » (concept à remettre en question d’ailleurs, puisqu’il est essentiellement culturel) se sentira complexé-e par son état.

Même chose pour l’hétérocentrisme (système de pensée idéologique faisant de l'hétérosexualité la norme unique à suivre en matière de pratique sexuelle) qui peut rendre extrêmement difficile par exemple la découverte et l’acceptation d’une orientation sexuelle différente de l’hétérosexualité. Il en résulte la plupart du temps du déni, de l’insécurité, de la confusion et surtout de la peur face à la répression homophobe, lesbophobe, et autres.

Le phallocentrisme (dont la définition générale est la domination des hommes sur les femmes, mais qui dans ce cas-ci est utilisé dans une perspective de pratique sexuelle) nous apprend qu’un rapport sexuel est essentiellement défini par une pénétration pénis-vagin. Renforçant ainsi l’idée d’une sexualité ne pouvant être complète et satisfaisante qu’en étant vécue par un homme et une femme, comportant une pénétration et procurant sans faute du plaisir aux deux parties. Si le plaisir n’est pas atteint par cette méthode infaillible, il y a forcément une des deux personnes qui a des troubles sexuels à résoudre. Inutile de rappeler le tort que ce genre de conception a causé dans le passé.

Au lieu de chercher à apprendre à nous connaître, à nous écouter et à nous découvrir, nous cherchons (et surtout angoissons) sur ce qu’il faut faire, ce qui est bien/mal, ce qui est correct, normal. Il faut être à la hauteur… mais de quoi au juste? Il faut rester dans les limites de LA sexualité, mais à quel prix…

Il est temps d’accepter et de revendiquer notre droit à une sexualité plurielle, inventive, large et satisfaisante, et cela selon nos propres besoins, nos propres définitions, nos propres désirs. Un modèle unique n’incite pas à la découverte, la communication, la pluralité, la connaissance et l’écoute de soi et de l’autre. Une norme par définition nous limite. Pour être bien avec nous-mêmes et vivre pleinement notre sexualité, il faut briser cette vision unique de ce que devrait être LA sexualité et trouver les nôtres. Reconnaissons la multitude de comportements sexuels sains et la diversité de nos sexualités humaines.

Les sexualités… des réalités qui se composent d’individus qui ont des corps et des désirs multiples, ces personnes vivent des sexualités ou pas selon leurs choix. Il existe plusieurs rapports sexuels et orientations sexuelles qu’on peut découvrir et explorer. Bref, il existe une diversité de manière de vivre LES sexualitéS!







G.S

samedi 23 mai 2009

Concept de la virginité...

Un article trouvé sur un autre blog féministe (très bien en passant)




C'est bien beau de parler de la virginité, de se demander si elle doit avoir une importance ou pas, mais je m'interroge : qu'est-ce que la virginité ? Existe-t-elle vraiment ? Doit-elle exister ?La virginité est un concept social et non une réalité biologiqueOn dit souvent d'une femme qu'elle n'est plus vierge parce que son hymen s'est déchiré. Or, celui-ci peut se déchirer dans d'autres circonstances : il suffit parfois d'un tampon hygiénique un peu épais, d'un mouvement brusque en faisant du sport... Il arrive aussi que l'hymen se déchire en plusieurs fois. Il y a aussi des femmes qui naissent sans hymen. Mais si la "virginité" n'existe pas biologiquement, qu'est-elle au juste, sinon un concept social ?Il existe encore aujourd'hui des personnes qui déclarent d'une fille "dépucelée" qu'elle est enfin "une femme" parce que non vierge (comme dans la chanson de Benabar). Doit-on en déduire que pour devenir "une femme", il faut recevoir l'adoubement du sacro-saint pénis ?Qu'est-ce que la virginité, sinon le culte du pénis et du rapport coïtal ?

Empiriquement, nous savons très bien que le coït ne peut à lui seul résumer toutes les pratiques sexuelles. Nous savons que la masturbation, la sexualité hétérosexuelle sans coït, la sexualité homosexuelle et la sexualité à plus de deux personnes existent. Mais, norme sociale oblige, nous faisons souvent comme si seul le coït existait... La preuve, le terme dédaigneux utilisé pour désigner ce qui précède le coït, "les préliminaires", comme si cela ne comptait pas, comme si seul le coït avait de l'importance... L'expression "rapport sexuel" est fréquemment utilisée pour désigner la pénétration du vagin par le pénis, niant ainsi l'existence de toute autre pratique sexuelle qui n'est pas fondée sur ladite pénétration.

J'ai déjà entendu parler de jeunes filles d'aujourd'hui qui, pour rester "vierges", acceptent la sodomie et d'autres pratiques sexuelles sans coït avec les hommes. Dans un récit de Pascal Quignard, Albucius, est résumé un texte écrit au premier siècle avant JC par l'auteur latin Albucius, sur une future vestale (une religieuse romaine qui devait rester vierge) vendue comme esclave, devenue prostituée, qui faisait comme ces jeunes filles. C'est bien, vingt siècles ont passé, toujours pas de progrès de fait, apparemment.

Le concept de "virginité", c'est le sacre social du pénis : eh oui, chez les femmes le clitoris est un organe uniquement dédié au plaisir, pas besoin donc d'être nécessairement pénétrée pour jouir. Il est intéressant, à ce propos, de regarder comment les pratiques homosexuelles, sans coït pénis-vagin, sont jugées par les lieux communs : si la sexualité entre hommes choque encore certaines âmes pures, son existence n'est pas remise en question, et est fréquemment associée à la sodomie ; en revanche, la sexualité entre femmes est souvent relativisée, voire niée, comme si la sexualité ne pouvait pas exister sans pénis. On entend parfois des gens, des femmes même, se demander ce que des femmes entre elles peuvent bien faire, vu qu'elles n'ont "que des trous" (sic)... "Que des trous" : je trouve cette formulation insultante pour toutes les femmes. Comment des femmes peuvent-elles ainsi en venir à tant mépriser leur corps ? A faire comme ci celui-ci n'existait pas sans pénis sauveur ?Le concept de "virginité", c'est une norme sociale et sexuelle imposée : celle du coït. Aujourd'hui, le mariage n'est plus considéré comme une étape obligée en France, mais la fameuse "première fois" (comprenez "premier coït") semble demeurer incontournable et conserve l'aura sacrée d'une tradition éternelle et inébranlable. Comme si rien n'existait en dehors de la pénétration pénis-vagin. Quel triste manque d'imagination !

A partir de quand n'est-on plus vierge ? Suffit-il d'une caresse manuelle ou buccale ? Les sexs toys sont-ils dotés de la même aura sacrée que le pénis ? Une femme qui couche avec un homme sans pénétration pénis-vagin est-elle vierge ? Une femme qui ne couche qu'avec des femmes est-elle vierge ? Et un homme, quand perd-il sa "virginité" ?

Non, la "virginité" n'est pas une "qualité essentielle"... Pas seulement au nom de l'égalité hommes-femmes. Si nous mettons fin à de vieilles normes sociales et sexuelles sans fondement, il n'y a plus de virginité. La "virginité" n'est pas une "qualité essentielle" parce qu'elle n'existe pas.


G.S