
mardi 7 août 2012
Anatomie 101 - Hymen

vendredi 11 novembre 2011
Bedsider - tout ce que vous avez besoin de savoir sur la contraception
Plus précisément, on est jamais à l'abri d'un dérèglement de notre cycle, donc soyez prudents et prudentes!
(Traduction)
Vrai ou Faux?
Règles bénies
M, 27 ans : Si vous avez des rapports sexuels durant vos règles, il n'y a absolument aucun moyen pour vous de tomber enceinte. Pensez-y. Vous saignez. Où l’œuf va-t-il aller? C'est comme un paysage totalement inhospitalier là-dedans.
Eve Espey, docteure : Les œufs peuvent trouver une oasis dans n'importe quel paysage. La vérité est qu'il n'y a aucun moment absolument sécuritaire.Première chose, il peut y avoir un épisode de saignement sans que ce soit les règles. Rappelez vous seulement d'être protégée 100% du temps.
samedi 5 novembre 2011
Sexy Pique-Nique
mardi 1 novembre 2011
Le vagin parfait...
The perfect vagina from heather leach on Vimeo.
jeudi 25 août 2011
Mystères de l'orgasme féminin
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
jeudi 4 août 2011
L'art de culpabiliser les victimes d'agressions sexuelles
On a fait grands cas ces derniers temps des procès surmédiatisés pour agressions sexuelles notamment l’affaire DSK. Les agressions sexuelles sont devenues le sujet du jour et c’est à ce moment qu’on entend des propos assez incroyables. Il serait peut être à propos de se rappeler que la législation sur les agressions sexuelles (du moins au Québec) est assez récente et que l’on revient d’un long chemin ardu pour réclamer le respect de notre intégrité.
En effet, jusqu’en 1983, ce sont les règles du common law (code de loi britannique basé sur la jurisprudence et le droit coutumier) qui régissaient les procès pour viol. D’ailleurs, la notion d’agression sexuelle n’existe pas à l’époque dans le droit. Seule la pénétration vaginale était considérée comme un viol et le viol conjugal était exclu de toute poursuite. En fait, l’expression même de «viol conjugal» n’a pas vraiment de sens à cette époque puisque par le mariage, la femme devenait la propriété de l’homme et lui devait soumission. Sous la notion de devoir conjugal, celle-ci une fois mariée donnait un consentement irrévocable à toutes les relations sexuelles que pouvait solliciter son mari.
Dans un procès pour viol, il y a à l’époque des règles de preuve de la jurisprudence qui sont extrêmement contraignantes.
La première de celle-ci est la preuve de non-consentement de la victime. Une femme violée doit donc s’être débattu le plus possible. Effectivement, sans preuve de résistance, il n’y a pas de viol selon le tribunal.
Une autre règle de preuve est la plainte spontanée. Cette preuve est issue de la croyance qu’une «vraie» victime de viol ira porter plainte et dénoncera son agresseur immédiatement.
Une autre preuve nécessaire à une déclaration de culpabilité est la corroboration, c'est-à-dire que le seul témoignage d’une femme n’est pas suffisant. Effectivement, il faut un autre témoin que la victime pour corroborer les faits, cas assez rare dans ces situations.
Une autre possibilité pour contester l’accusation est la preuve de commune renommée. En effet, l’accusé peut utiliser comme défense le passé sexuel de la victime en lien avec son consentement à l’acte reproché et sa crédibilité de témoin. Les contre-interrogatoires peuvent donc être constitués de questions sur tous les aspects de la vie sexuelle de la plaignante notamment sur sa réputation sexuelle. Si la défense réussit à convaincre que la plaignante n’est pas de bonnes mœurs, l’accusé sera acquitté
Le fardeau de la preuve est dont très difficile à fournir et à vivre. La législation de l’époque n’était pas à l’avantage des survivantes d’agressions sexuelles. En plus de cet obstacle législatif, le sujet du viol est extrêmement tabou et isole par le fait même les femmes l’ayant vécu.
C’est donc en 1983 que le législateur révise de façon majeure la notion de viol dans le Code criminel. Il crée une nouvelle infraction; l’agression sexuelle. Maintenant tout geste à caractère sexuel est visé et pas seulement la pénétration vaginale. L’immunité maritale concernant le viol conjugal est abrogée. Il dissout les règles de preuves qui causaient du tort aux survivantes et décourageait les plaintes.
Ce passé peu glorieux inspirerait de la révolte chez la plupart des gens. Une chance que tout cela n’est que du passé! Ah oui?! Nous sommes nous vraiment complètement détaché-es de ce bagage grâce aux changements juridiques? Bien qu’abrogées, en y réfléchissant un peu il me semble que les quatre règles de preuve de l’époque font écho dans notre société même aujourd’hui et freinent toujours de nombreuses victimes à porter plainte et les isolent encore.
Preuve de non-consentement
Récemment les républicains aux États-Unis ont tenté lors de la présentation de leur ''No Taxpayer Funding For Abortion Act.'' à la chambre des représentants d’interdire le financement public des avortements. Les cas de viol, d’inceste ou de danger pour la santé de la mère feraient cependant exception. Chris Smith qui a proposé le bill a cependant tenté de réduire la définition de viol à viol par contrainte (forcible rape). Ce qui veut dire que les cas où les femmes disent non mais ne combattent pas physiquement leurs agresseurs, ne serait pas définie comme des viol et donc pas couvert par l’exception. Face au tolé (heureusement) il a du retirer cette modification.
Plainte spontanée
Récemment, Enquête a diffusé un reportage sur les prêtres pédophiles et l’Église catholique romaine, et j’y ai appris que pour une poursuite au civil pour dédommagements la période de prescription est de 3 ans. (Contrairement au criminel où il n’y a pas de période de temps). Cette disposition du Code Civil rend une poursuite civile pour une agression sexuelle datant de plus de 3 ans impossible (malgré que certains procès de prêtres pédophile soient entrain de faire jurisprudence pour ne pas tenir compte de la période de prescription).
La corroboration
Même si on demande plus de manière obligatoire un témoin pour donner un jugement de culpabilité, le scepticisme et le peu de crédit qu’on donne dans plusieurs cas au survivantes d’agressions sexuelles qui osent en parler revient presque au même. Trop souvent, les policiers, le système de justice, l'entourage ainsi que les institutions où se déroule les agressions (notamment les campus scolaires) ne prennent pas au sérieux les femmes qui déclarent des agressions sexuelles.
Un cas particulièrement choquant montre les graves conséquences qu’entraîne ce mépris des autorités envers les victimes. La police de Cleveland (États-Unis) a rejeté les plaintes pour agressions sexuelles de plusieurs femmes contre Anthony Sowell. Il a fallu attendre que la police découvre 11 corps de femmes disparues sur la propriété de Sowell pour qu’ils prennent au sérieux ces femmes. Une des plaintes contre lui avait été enregistrée en 2008 avant que certaines de ses victimes ne soit portées disparues.
Commune renommée
Aujourd’hui, on parle plutôt de réputation. C’est probablement, le vestige des règles de preuve qu’on peu observer le plus. L’idée insidieuse que seule une femme qui a une bonne réputation peut être une ''vraie'' victime d’une agression sexuelle est particulièrement forte. On tente de rendre coupable de leur propre agressions les femmes en évoquant leurs passés, leurs habillements, leurs attitudes, etc. Bref, tout est bon pour dire le fameux, ''elle l’avait cherché, c’est de sa faute''. La couverture médiatique et les propos de plusieurs personnes sur des affaires d’agressions sexuelles le démontre bien :
Un cas de viol collectif sur une fille de 11 ans :
‘’Mais déjà des voix s’élèvent dans la communauté de Cleveland pour fustiger… la victime de 11 ans qui s’habillait plus vieille que son âge, fréquentait des amis plus âgés et se maquillait comme une jeune femme de vingt ans et avait une page Facebook sur laquelle elle évoquait ses dernières sorties alcoolisées.’’Sur ce cas: Victim Blaming in Cleveland, Texas Gang Rape of 11 Year Old
Dans l’affaire DSK, on accuse notamment la victime d’être une prostituée qui vendrais de la drogue et qui aurait menti dans ces papiers d’immigration, comme si un de ces éléments faisait subitement en sorte que son consentement n’était plus important.
Un policier de Toronto a récemment fait scandale après avoir dit, durant une conférence, à des étudiantes « qu'elles n'avaient qu'à ne pas s'habiller en « salopes » si elles voulaient éviter d'être agressées sexuellement.»
Ces constats montrent que les survivantes d’agressions sexuelles bien qu’elles ne doivent plus faire face à la législation d’avant 1983, doivent toujours affronter une société patriarcale où on remet souvent en question leur crédibilité et la gravité de la violence qu’elles ont subit.
MORIN, Annie (1998). La petite histoire d'un grand crime. Barreau du Québec, [En ligne], http://www.barreau.qc.ca/publications/journal/vol30/no10/grandcrime.html (Page consultée le 27 novembre 2010).
NÉRON, Josée (1994). «L'agression sexuelle et le droit criminel canadien : l'influence de la codification», Les Cahiers de recherche du GREMF, no 62, 250 p.
mardi 22 février 2011
Pour éviter que nos enfants naissent à nouveau dans des feuilles de choux

Traduction plus bas
Bear 1: What did you learn in abstinence-only class today?Bear 2: First the teacher passed around a rose and had us each take off a petal. Then she said the rose was now like someone who has had sex before marriage. They lose their beauty and value.
B1: Hmm. Well that is a little troubling.
B2: Then she told us that having sex is like reaching into a bag of candy where some of it has been chewed and spit back into the bag. Who would ever want used candy?
B1: Really? Someone who has had sex is the same as partially chewed and spit out candy?
B2: That is what we learned. Then she told us to imagine a really gross toothbrush that a lot of people have used. If you have sex, you’re the toothbrush.
B1: That is awful.
B2: The next thing is the speaker gave me a sign that said virgin. Then she had everyone spit in a cup. She passed me the cup.
B1: No please don’t say it.
B2: Then she asked me to drink the spit.
B1: No no no, why, why would anyone do this.
B2: She said that is what losing your virginity is like.
B1: Like drinking a cup of other people’s spit?
B2: Yes.
Pas très ragoûtant, non? J'imagine pas les enfants quand ils sortent de là...C'est parti pour une vie de culpabilité face à la sexualité!
Dans une deuxième capsule, on en apprend plus sur les relations hommes-femmes...
Traduction plus bas
What did you learn in abstinence-only class today?Today we had a special lesson called “Relationships.” The speaker told us a story about a prince and a maiden. A dragon is attacking the maiden’s home, and the prince tries to slay it. The maiden suggests he uses a rope instead of a sword. He does. He kills the dragon. Then another dragon attacks. The maiden suggests he uses poison this time. He does. But he’s mad about all the suggestions. He leaves the princess for another maiden who doesn’t know anything about dragon-slaying. So we learned not to ask like the first maiden, because too many suggestions will drive a guy away.
I don’t think I understand. Let’s try this again. So the dragon is attacking?
Yes.
It is an emergency situation in a clearly dragon0infested countryside.
Yes.
So the princess shares her ideas about it.
That’s right.
And the prince – he leaves her.
Yes. She ruined his confidence and made him feel ashamed.
By suggesting other ways of killing dragons.
Yes.
What if she was just worried about his safety? What if she just wanted to prevent damage to his sword? What if she had done read some studies on the most effective dragon-slaying methods?
We didn’t really get into that.
Come to think of it, the maiden seems to really know a lot about dragon-slaying. Why couldn’t she slay the dragon herself? Why isn’t she better off without the prince anyway if he’s so threatened by her ideas? Did you class talk about that?
Not really, just that he was happier with the other maiden.
Right, the girl who has no ideas.
None that she tells the prince anyway.
Does the prince talk to the first maiden about her suggestions made him feel?
No, he just sent off with the other maiden.
And the lesson was that girls should not share many of their ideas because they will scare off princes.
That’s what the speaker told us.
Résumé : On leur raconte l'histoire d'un prince et d'une jeune femme. Un dragon attaque la maison de la fille. Le prince décide de le pourfendre avec son épée. La fille suggère qu'il utilise plutôt une corde et ça fonctionne. Un autre dragon arrive et elle lui suggère cette fois d'utiliser du poison, ce qu'il fait. Pourtant il se fâche et laisse la fille pour en rejoindre avec une autre " qui ne connaît rien de la chasse au dragon". Donc, elles apprennent à ne pas poser trop de questions ni faire de suggestions, car ça fait fuir les hommes. Le prince choisit celle qui n'a pas d'idée, car l'autre l'a rendu honteux et lui a fait perdre sa confiance en lui. (C'est drôle, ça me fait penser à un certain discours ambiant...masculiniste pour ne pas le nommer.)
La troisième capsule traite de mariage-a-tout-prix et surtout pas de mariage homosexuel. L'homosexualité est complètement évacuée de la réalité et les unions hors mariage sont considérées comme malsaine, etc.
La quatrième capsule porte, encore, sur les différences hommes/femmes. Dans ces cours, on y apprend évidemment que toute différence est naturelle. On peut l'observer en analysant la façon dont les jeunes portent leurs livres. Contre leur poitrine (comme si c'était un bébé) pour les filles et sur la hanche pour les garçons... Bien sur, les filles ont besoin d'amour, de respect et de support financier, tandis que les gars veulent que les filles les croient forts et ont besoin de quelqu'une pour faire le ménage et la cuisine. De plus, les filles doivent faire attention à la façon dont elles s'habillent, car "Girls are more like crockpots. Boys are like microwaves. Because they heat up faster." Donc, c'est la responsabilité de la fille de s'assurer que le gars ne va pas "se réchauffer" trop vite...
Voilà donc de merveilleux cours, où on apprend que seul le mariage importe, qu'hommes et femmes doivent bien respecter leurs rôles, que la sexualité est honteuse, que l'homosexualité est inexistante ET que la femme est responsable si elle se fait agresser. Bravo.
Histoire de vous consoler, une page marrante de la BD Titeuf.

lundi 7 février 2011
Il y a de l'amour dans l'air...
Vous ne savez pas quoi faire avec votre douce moitié ou vous n'en avez pas du tout?
Les Furies ont la solution idéale pour vous!
Le 14 février, la moitié des Furies participera à un panel convivial sur le thème du blogging féministe. Donc, oubliez la Saint-Valentin qu'on aime tellement et venez nous donnez votre amour à l'UQAM, au local A-2680 de 18h à 21h.

Notez qu'à cette même date, Les Furies célèbreront leur deuxième anniversaire ! Une raison de plus de venir fêter avec nous!
En bonus, quelques affiches tirées du site dont on vous a déjà parlé ici.




dimanche 30 janvier 2011
Être enchaînées et s'aimer?

Selon Gwénola Ricordeau, " (l)es raisons de l’invisibilisation des femmes incarcérées (...) et de leur sexualité sont certainement à chercher dans les représentations communes de la sexualité des femmes, mais aussi des identités sexuées et des rapports sociaux de sexe qui réduisent les femmes – dedans encore davantage que dehors – à des mères ou à des épouses."

Dans son article Sexualités féminines en prison : pratiques, discours et représentations, Ricordeau parle du peu de recherches ayant été effectuées d'abord sur ces femmes et encore plus sur leur vie sexuelle taboue. Elle émet certaines hypothèses concernant cette situation. Elle effectue donc une série d'entrevues avec des hommes et des femmes emprisonné-es sur la question de la sexualité féminine en prison.
Elle explore plusieurs aspects de la sexualité féminine et de sa répression en prison, mais aussi les conceptions genrées qui sont à l'œuvre dans le milieu. On y retrouve des données sur l'homosexualité féminine, les perceptions du désir féminin versus le désir masculin avec témoignage à l'appui. « La frustration, ça doit être plus dur pour les femmes. Nous, on a la veuve poignée, on a les pornos. […] On m’a dit que si, en tant qu’homme, vous allez chez les femmes, vous vous faites violer ! » (Renald, Clairvaux).


On y parle de "safe sex" :
"Si dans la plupart des établissements, l’accès aux préservatifs masculins est possible, les préservatifs féminins (fémidons) sont eux distribués exceptionnellement. De plus, la politique de prévention des transmissions des maladies et infections sexuellement transmissibles, imparfaite certes, menée dans les prisons d’hommes, n’a pas d’équivalent dans les détentions féminines. Selon un préjugé tenace, les rapports sexuels lesbiens seraient exempts de risques de contamination."
L'auteure traite finalement des relations des détenues avec le personnel surveillant de sexe opposé, des agressions à caractère sexuel et des rapports de pouvoir entre détenues.
Je ne vous ai donné que quelques bribes de cet article très intéressant. Je vous invite fortement à le lire en entier!
Les très belles photos sont tirées du JailProject.
samedi 22 janvier 2011
Pilosité féminine

L'utilité des poils
L'épilation des femmes dans l'histoire récente
La pilosité féminine dans les médias
Le libre arbitre et l'influence des images
La pression sociale
Les ados et la pilosité féminine
Les femmes qui ne s'épilent pas
et encore plus!
Bref, du beau matériel parsemé de témoignages qui portent à réflexion.
Quelques extraits des différents articles :
(PF, fait référence à pilosité féminine)
11. L'attrait pour les corps glabres
[...] Tout le monde a entendu parler des "Monologues du vagin" d'Eve Ensler, voici un extrait qui démontre l'intransigeance et l'égoïsme d'un homme qui préfère le pubis rasé, on n'est pas loin du sadisme.
On ne peut pas aimer un vagin si on n'aime pas les poils. Bien des gens ne les aiment pas. Mon premier et unique mari les détestait. Il disait que ça faisait désordre. Que c'était sale. Il m'a fait raser mon vagin. Il avait l'air bouffi, tout nu comme celui d'une fillette. Mon mari, ça l'excitait. Quand on faisait l'amour, mon vagin ressentait ce que doit ressentir une barbe. C'était bon qu'on le gratte, et douloureux en même temps. Comme quand on gratte une piqûre de moustique. On aurait dit qu'il était en feu. Il avait des bosses rouges sanguinolentes. J'ai refusé de le raser de nouveau.
Puis mon mari a eu une liaison. Quand nous avons fait une thérapie de couple, il a déclaré qu'il allait voir ailleurs parce que je refusais de le satisfaire sexuellement. (…) Pourquoi je ne voulais pas satisfaire mon mari ? Je lui ai répondu que je pensais que c'était étrange. Je me sentais comme une petite fille quand je n'avais plus de poils en bas, là. Je ne pouvais m'empêcher de parler avec une voix de bébé, la peau s'irritait et aucune crème n'y faisait rien. Elle m'a répondu que le mariage était un compromis. Je lui ai demandé si le fait de se raser mon vagin empêcherait mon mari d'aller voir ailleurs.(…)
Cette fois-là, quand nous sommes retournés à la maison, c'est lui qui a rasé mon vagin. C'était comme si la thérapie lui avait valu un bon point. Il a fait quelques estafilades, et il y a eu un peu de sang dans la baignoire. Il ne l'a même pas remarqué, tant il était content de me raser. Puis Plus tard, quand il s'est collé contre moi, j'ai senti ses poils, piquants comme des épines, dans mon vagin tout gonflé. Il n'y avait aucune protection. Aucune toison.
C'est alors que j'ai réalisé que les poils ont une raison d'être - c'est la feuille autour de la fleur, le jardin autour de la maison. Il faut aimer les poils pour aimer les vagins. On ne peut avoir l'un sans les autres. De plus, mon mari n'a jamais arrêté d'aller voir ailleurs. [...]
15. Le libre arbitre et l'influence des images
[...] Pour celles qui invoquent le libre choix, voici une situation fictive qui fera réfléchir.
Imaginons que vous ayez un rash (inflammation) à une aisselle. Le dermato interdit rasage ou épilation mais c'est l'été et vous avez réservé dans un hôtel. Il y a 3 solutions.
1) Vous annulez vos vacances
2) Vous partez mais vous restez en t-shirt à manches
3) Vous assumez vos poils car vous vous moquez du regard des autres
Si vous choisissez l'option 1 ou 2, c'est que vous tenez compte du regard des autres, vous avouez par la force des choses que vous n'êtes pas libres de choisir.
Si vous choisissez d'assumer, vous avez une "bonne" raison de garder vos poils, un problème médical. Mais croyez-vous que ceux/celles qui vont vous traiter de yeti penseront un instant que vous ne pouvez pas vous épiler ? Où est le libre choix dans ce cas précis ? [...]
17. Le point de vue de féministes
Ce qui m'offusque c'est qu'on dise à une femme qu'elle SE néglige si elle ne s'épile pas. Je pense qu'en vérité elle SE néglige lorsqu'elle laisse aux diktats de la beauté des droits sur son corps. [...]
16. La pression sociale
[...] Toujours sur le blog d'Hélène, un commentaire humoristique datant de 2006 qui démontre bien que la pression sociale est permanente et qu'elle pousse à vouloir épiler au laser
Effectivement, je serais aussi prete a donner un mois de salaire pour pouvoir :
- porter des jupes sans me demander si j'ai le temps de me raser les jambes avant de partir au boulot.
- accepter gracieusement de faire trempette sans me dire "et m... je peux pas, je suis pas epilee"
- ne plus voir mes poils repousser (sous la peau ou pas)
- ne plus voir mes poils tout court, d'ailleurs...
- ne plus faire de boutons et/ ou points noirs quand j'ai des poils qui repoussent
- ne plus serrer les dents chez l'estheticienne (bon, d'accord, je n'y vais pas souvent, mais quand même)
- ne plus me dire "Et m..., j'ai oublie de m'epiler la moustache", en courant attrapper mon métro. [...]
7. La PF dans les médias (hors cinéma)
[...] Voici le compte-rendu d'une séquence d'une émission sur NRJ, un soir de 2006.
Un gars d'une vingtaine d'années (A1)téléphone pour se plaindre de "l'énorme touffe" (sic) de sa copine et demande comment faire pour la convaincre de s'épiler.
L'animateur principal qui s'appelle Michaël a 24 ans (M), il y a 2 autres animateurs et une animatrice. Je les appellerai NRJG ou NRJF (pour la fille). D'autres auditeurs (A2,A3) appellent ainsi qu'une fille (AF)
A1 : j'ai un problème, ma copine a une énorme touffe entre les cuisses, je trouve ça moche mais je l'aime et je tiens à elle
M : tu n'en as jamais parlé ?
A1 : non, je ne sais pas comment lui dire qu'elle devrait s'épiler sans la vexer
M : dis-lui que tu préfères quand c'est lisse, c'est surtout plus propre
NRJF : ça va pas non, ne lui dis surtout pas ça car elle va croire que maintenant, elle est sale
M : ouais m'enfin, c'est tout de même mieux
NRJF : ce n'est pas une raison pour dire que c'est plus hygiénique
NRJG : ouais mais moi, je me taille les poils du pubis, sinon, ça ressemble à une jungle et c'est plus propre
A2 : salut à tous, il n'a qu'à faire un jeu érotique en bandant les yeux à sa copine et en prenant une tondeuse
M : oui, c'est génial comme idée
NRJF : mais vous êtes dingues, elle va s'en rendre compte
NRJG : non, je trouve ça génial
A1 : ouais mais elle va entendre le bruit de la tondeuse, ça va pas le faire
NRJF : elle va surtout se rendre compte que tu lui coupes quelque chose et ça peut faire mal
AF : salut, j'ai 22 ans et je n'ai que le ticket de métro, si ta copine t'aime, elle devrait le faire par amour pour toi
M : ouais, c'est vrai ça, elle peut bien faire ça pour toi
A2 : j'ai dit ça à plein de meufs et elles se sont toutes épilées pour moi, je trouve ça plus propre
A3 : vous avez vu sur RTL9, ils passent des trucs pourris avec des femmes pleines de poils ("la série rose")
M : ouais c'est horrible mais bon, c'était à la mode dans les années 80
A2 : c'est quand mieux sans poils, c'est plus propre et plus érotique
M : ouais, moi je préfère le ticket de métro ou carrément, l'intégral. Tu te rends compte, tu tombes sur une fille super jolie, tu te retrouves au lit et là, tu vois qu'elle ne s'épile pas, ça me bloquerait complètement
Conclusion, l'auditeur allait essayer de le dire à sa copine de façon diplomatique.
Cela peut sembler anodin comme discussion mais si l'on regarde de plus près, on a droit à tous les clichés et on parle bien peu de la principale intéressée qui n'a peut-être pas du tout envie de s'épiler le pubis. C'est ça le plus terrible : au lieu de dire "es-tu sûr qu'elle a envie de le faire", on ne fait que lui conseiller plein de méthodes, dont certaines sont débiles.
On notera le fait que le gars dit l'aimer mais que ferait-il pour sa copine ? Arrêter de passer des heures sur sa console de jeu au lieu d'être avec elle ? Voir moins ses copains relous ? C'est à sens unique la plupart du temps, le gars débarque avec ses exigences (je veux que tu sois blonde, que tu aies des gros seins, que tu t'épiles, que tu sois mince) et "par amour", la fille n'a qu'à se plier. Pincez-moi, je rêve. [...]
28. Les femmes qui ne s'épilent pas
[...] Je me rase les aisselles depuis que des poils y poussent et les jambes depuis que j'ai 13-14 ans. Ça m'a toujours gonflé de "devoir" enlever mes poils, mais bien évidemment je le faisais quand même, pour ne pas avoir les remarques. Par contre, j'ai toujours fait ça au rasoir, je ne me suis jamais épilée : je refusais de devoir me faire mal pour "ça". Le rasoir avait l'avantage d'être rapide et indolore.
Au bout d'un moment, j'ai commencé à prendre conscience que je devais me battre pour mon "droit à ne pas vouloir m'épiler" (à 18 ans).
Alors que j'étais assez déterminée et que j'avais laissé les poils de mes jambes repousser (pas ceux des aisselles), j'ai vu une émission avec des cousines où une femme qui ne s'était pas rasé les jambes provoquait le dégoût chez un prétendant et mes cousines trouvaient que le gars avait raison.
Là, ma détermination vacille... Comment se battre contre ça ? Quelles seraient leurs réactions en voyant mes jambes ?
Et comme le lendemain on allait à la piscine, forcément... j'ai repris mon rasoir. Je me sentais vraiment mal (et désespérée face à ce conditionnement incroyable).
Quelques semaines plus tard, je rejoins ma petite soeur de 13 ans, qui n'a jamais touché à ses poils et qui ne s'est jamais posé de questions sur son apparence physique, devant la télé. Sur M6, commence une émission sur l'épilation : et voilà que défilent des dizaines de filles qui expliquent qu'elles le font toutes, qu'elles en ont marre de leurs poils, que c'est moche, que les garçons préfèrent quand c'est lisse, qui expliquent les différentes techniques pour les enlever... Comme d'habitude, ça me déprime. Et puis, à la fin de l'émission, je vois ma soeur se lever, le visage sans expression, et se diriger vers la salle de bain sans rien dire. Et là, je sais ce qu'elle va faire. Parce que c'est exactement dans ces conditions là que j'ai utilisé un rasoir moi aussi la première fois. Sans savoir pourquoi vraiment, mais il faut le faire, parce que tout le monde le fait. Et effectivement, j'ai pu vérifier plus tard qu'elle avait commencé à se raser les jambes.
Et là je me dis, c'est pas possible. Je peux pas laisser faire ça, je peux pas laisser ma soeur, du haut de son innocence, se laisser enfermer là-dedans sans comprendre pourquoi, parce que la télé l'a dit, parce qu'elle a peur du regard des autres.
Alors j'ai laissé mes poils repousser, et surtout, l'air de rien, je les ai exhibés devant elle, y compris pendant les vacances d'été, à la plage. Comme je suis blonde, ils ne sautent pas aux yeux (et je n'ai pas eu de remarques), mais je voulais qu'elle voie que moi je résistais à la pression des autres, que je ne m'épilais pas, et qu'elle n'était pas obligée de le faire non plus. Et j'ai vu qu'au bout d'un moment, elle avait arrêté de raser ses poils dès qu'ils repoussaient. Une fois la fin de l'été arrivée, ils étaient de nouveau longs. J'étais vraiment contente et j'espère que j'ai pu lui enlever, au moins partiellement, ce poids-là, qui est lourd à porter alors qu'il ne sert à rien.
Après, rien ne me dit qu'elle ne va pas tout enlever à nouveau quand elle devra aller à la piscine avec ses amis, mais bon, je voulais surtout qu'elle sache que ce n'était pas obligé, et que j'étais là avec elle...
Pour moi, c'est important de se donner le courage de faire ce genre de choses pour le transmettre à ceux pour qui c'est plus difficile, et notamment les plus jeunes à qui on empêche de se poser des questions, les timides, les hésitants... et ceux pour qui on est un modèle.
Depuis la rentrée scolaire, j'ai cessé de me raser les aisselles également... Quel étonnement de me voir avec des poils sous les bras pour la première fois de ma vie ! Je les trouve marrants, j'aime bien. Mais je n'ai pas encore osé les montrer, je les cache (c'est pas trop dur pour l'instant, c'est l'hiver). Je veux absolument avoir le courage de rester ainsi, mais je dois avouer que la réaction des autres me fait vraiment flipper, et je crois que je ne suis pas du tout prête à les montrer encore... Et ça me ferait beaucoup de bien, et ça me donnerait beaucoup de courage, si je n'étais pas seule, si quelqu'un de mon entourage était comme moi. Mais j'espère que d'ici à ce que je "doive" vraiment les montrer (robes, retour du printemps...), j'aurai gagné en détermination. (Marie, 19 ans) [...]
et pour terminer en bonus une vidéo de Vie de meuf sur le sujet du poils! et une vieille trouvaille sur le sujet dont j'avais parler ici: Les joies de l'épilation
G.S
mardi 4 janvier 2011
vendredi 26 novembre 2010
Le féminisme doit-il être sexy?
À ça, apparemment.

Bon, je vous avoue que tout ça me trouble un peu. Une chose est certaine, on comprend pourquoi elles font parler d'elles. De là à dire que leur message passe, c'est autre chose. Je ne pense pas que le fait d'utiliser leurs propres corps de cette façon est cohérent avec le message qu'elles veulent transmettre. Ça revient à dire à tout le monde que se mettre nue est vraiment le seul moyen pour les femmes d'être entendues. "Tu veux que je t'écoute? Montre-moi tes seins!" Et après la personne n'écoute quand même pas parce qu'elle est trop occupée à profiter de la vue. J'ai plutôt l'impression que ce genre d'action renforce les stéréotypes sexuels et l'image de la femme comme objet sexuel. Pensez-vous qu'elles passent des auditions pour leur groupe? Ya pas une seule fille dans les vidéos qui se démarque par son poids par exemple. Si le patriarcat était une personne, il serait mort de rire. Même plus besoin de pousser les filles à se déshabiller, elles le font elles-mêmes pour défendre leurs droits! Si c'est ça un féminisme sexy, j'en veux pas.
Si un féminisme sexy c'est plutôt une gang de filles engagées, sûres d'elles-mêmes, fières de ce qu'elles sont et de ce qu'elles pensent, des filles de toutes les tailles et couleurs, alors le féminisme est DÉJÀ sexy. Et tant pis pour les médias qui ne veulent pas le voir.
mercredi 27 octobre 2010
Encore un festival!
Le 30
Cameroun : sortie du Nkuta
Incarnation même de la femme traditionnelle camerounaise, avec ses poignets ornés de bracelets et son boubou bleu vif, l’infatigable et inspirante féministe Alice Nkom est une défenseure des droits de la personne LGBT de renommée internationale et la fondatrice de l’Association de défense des droits des homosexuels et du Collectif des familles d’enfants homosexuels. (...)
Bien que le concept de « tritiya prakriti » ou « troisième sexe » existe depuis des millénaires, il ne protège pas réellement les minorités sexuelles contre les expulsions de l’école, le rejet par la famille, le harcèlement, les brutalités policières et le viol. Le documentaire de Nani Sahra Waller donne la parole à Sunil Babu Pant, premier député ouvertement homosexuel et fondateur de la Blue Diamond Society, à un couple butch-femme en fuite et à une soldate lesbienne.
Le 31
Amorous, Antiquated, Audacious (Verliebt verzopft verwegen)
Un dynamique trio de lesbiennes d’âge mûr dépoussière les idées fausses et déboulonne les mythes à propos de leurs vies et de leurs amours dans l’Autriche des années 1950 et 1960. À mesure que Rosmarin Frauendorfer, Ursula Hacker et Birgit Meinhard-Schiebel prennent conscience de qui elles sont, leur identité prend forme, lentement mais sûrement, dans le contexte mouvementé de l’après-guerre. Elles racontent comment les gais et les lesbiennes s’apportaient un soutien mutuel en contractant des mariages (passeport garanti vers la respectabilité) de convenance et comment ils partageaient un espace social qui assurait leur protection mutuelle.
Documentaire sur le B dans LGBT, La bisexualité : tout un art? brosse un portrait fascinant et rythmé d’une orientation sexuelle qui est souvent tournée en dérision et qui fait encore l’objet d’une réelle incompréhension de la part de gens qui devraient avoir un meilleur jugement. Le film laisse toutefois entrevoir un avenir prometteur et nous invite à devenir plus fluides et plus ouverts d’esprit que nous pensons l’être.
Le 5
The Secret Diary of Miss Anne Lister
Film historique accompli, The Secret Diary of Miss Anne Lister raconte l’histoire véridique et passionnée d’Anne Lister (1791-1840), propriétaire foncière et industrielle du Yorkshire qui consigna en détail sa vie et ses amours saphiques dans un journal intime de quatre millions de mots. Le film, produit par la BBC, donne vie au journal d’Anne, rédigé en langage codé, et procure un aperçu intime de la vie d’une femme qui est considérée comme la première lesbienne moderne britannique.
Le 6
The Heretics
En 1977, à Manhattan, New York, un collectif de femmes artistes se forme, radicalisé par le sexisme étouffant des années 1960 et 1970 et motivé par les récents succès du mouvement des droits civiques, des manifestations contre la guerre au Vietnam et du mouvement naissant pour les droits des homosexuels. Cofondatrice du magazine radical HERESIES: A Feminist Publication on Art and Politics, Joan Braderman fait appel à ses anciennes collègues révolutionnaires et collaboratrices pour jeter un regard en arrière sur cette expérience grisante qui a lancé la carrière de féministes de renom comme Barbara Ehrenreich, Adrienne Rich et Alice Walker.
Cinq ans après une dernière tournée mondiale sur quatre continents et dans dix pays, ce documentaire-concert saisit le groupe Le Tigre en train de faire du rock tout en préservant son tranchant politique. Et la plupart du temps, ça marche. Vous vous surprendrez à répondre viscéralement au cri de ralliement de la chanson « F.Y.R. », un succès de concert : « Féministes, ce message est pour vous. Présentez-vous à la réception. » Vous assisterez également à l'entrée d'un groupe marginal dans le réseau mondial bien établi du rock et aux manigances auxquelles il doit se livrer, souvent dans le plaisir et avec une rare conscience de soi.

Too Much Pussy! Feminist Sluts in the QueerXShow
TOO MUCH PUSSY! Feminist Sluts in the QueerXShow est un road-movie jouissif et truculent sur la post-pornographie et le mouvement féministe pro-sexe. C’est un documentaire explicite sur les folles aventures de sept jeunes artistes performeuses, réunies le temps d’une tournée épique, qui ont traversé l’Europe en fourgonnette pendant l’été 2009.(...) Nées de la révolution féministe pro-sexe amorcée dans les années 1980 par Annie Sprinkle, Candida Royalle et Carol Queen, ces jeunes femmes assument leur goût pour la sexualité, jouent librement avec les genres et réinventent sur scène de nouvelles représentations du désir et de la jouissance. Le film documente leur tournée, les expériences marquantes vécues par les sept filles, les croisements dans leur spectacle et dans leur vie entre la pornographie et l’art, la performance et la réalité, le privé et le politique.
Le 7
Hello my Name is Lesbian
À quoi ressemble la culture lesbienne au Danemark, un des pays les plus sexuellement libérés au monde? Gouines, queers, lesbiennes, transgenres : toutes ces femmes, qu’elles soient encore adolescentes ou octogénaires, parlent de leur famille, de sexe, du travail, de la vie nocturne, de la solitude, de la maternité et de l’art. Avec en arrière-plan des images d’archives remontant jusqu’au Danemark des années 1950, ce documentaire nous offre un aperçu de la diversité fascinante des histoires de ces femmes.
mercredi 20 octobre 2010
Devenez un jouet sexuel....
Voici le texte de la pub.
"Its hard. They always do that, as soon as they get what they want, they disappear.... They take advantage off me time and time again... And I let them... Sometimes I fell so dirty... "Used" What happened to romantic dinners.... ? Picnics at the beach? Holding hands in the park ? A cosy night with DVDs and popcorn ? They don't see me as me... They see me as some sort of toy... Sometimes I just wanna be held at night... All they think about is F.... And F.... is nice but not 24/7 Woman are pigs..."
Cette publicité là me rend extrêmement mal à l'aise. Gwen sur Sociological Images affirme que si cette publicité fonctionne c'est parce que les gens savent bien que les rôles sont ici inversés et que ce n'est pas crédible de voir des hordes de femmes superbes utiliser un homme comme objet sexuel, et que c'est encore moins plausible de voir cet homme s'en plaindre. Elle explique que cette idéologie masque le fait que les hommes peuvent réellement être à la recherche de relations sentimentales n'étant pas basées simplement sur le sexe sans lendemain.
C'est évident que ce genre de pub renforce les rôles stéréotypés. Elles montrent aux hommes, de la même façon que les pubs pour Axe, qu'en achetant, portant le produit, ils auront des femmes à leur pied. Elles leur apprennent à vouloir de relations basées uniquement sur la sexualité, en prime avec des femmes incroyablement belles et minces.
Ce qui me dérange encore plus de cette publicité, c'est que l'objectif est d'inverser les rôles. Donc l'homme de la publicité vit ce qu'une femme vivrait en temps normal. Dans la pub, il se fait utiliser, harceler sexuellement dans la rue. Il se sent "utilisé", sale et malheureux. Il est un objet sexuel... En regardant cette pub, je vois une fille à sa place et je ne trouve pas ça drôle du tout. En se moquant de ce qu'il vit dans la publicité (parce qu'en bout de ligne..le gars, il veut l'avoir le vêtement qui va le transformer en jouet sexuel), la compagnie dédramatise totalement ce qui arrive aux femmes tous les jours et le légitime. Cette pub laisse croire que la position d'objet sexuel est enviable. Ça me dégoûte...
samedi 16 octobre 2010
Vous avez besoin de cela!
Mon top 3 des inventions géniales dont nous avons toutes besoin, c'est clair...
1-Mettre des vêtements serrés qui pourrait dévoiler un tantinet la forme de vos grandes lèvres, le fameux cameltoe, vous hante la nuit! Cessez de vous tracasser, vous n'avez qu'à cacher le fait que vous ayez un corps avec le CamelAmmo!

2-Besoin de faire croire que vous êtes vierge ou tout simplement apaiser votre esprit en étant sur que cela va être spectaculaire et sans équivoque , l'industrie à penser à vous! Avec l'hymen artificiel!
Mode l'emploi du fabriquant;
Insérez la petite pochette 20 à 30 minutes avant la pénétration.
L’humidité va la faire gonfler légèrement et ensuite une petite pression réussira à libérer le sang contenu dans la pochette.
Conseil ajouté par le fabriquant; pour plus d'efficacité, faire semblant d’avoir mal et pousser quelques gémissements.
Effet garantie!

3-Comment expliquer à votre enfant qu'une femme se doit d'être belle et que pour y parvenir elle utilise la chirurgie plastique? Voici le livre par exellence “My Beautiful Mommy” écrit par un chirurgien pour expliquer la chirurgie plastique de maman! En prime, peut être que cela va leur donner le goût d'en avoir une pour noël.

G.S.