lundi 27 juin 2011

Sophia Wallace - Clichés inhabituels



Sophia Wallace est une photographe américaine qui utilise la photo pour questionner le genre, l'hétérocentrisme et la notion de race. Sa série qui m'a le plus frappé est On beauty où elle a photographié des modèles masculins dans des poses qui sont traditionnellement jugées féminines.



Au sujet de sa série:

«[...] J'ai utilisé des top modèles qui représentaient l'idéal de la masculinité, pour explorer la construction du genre. [...] J'étais curieuse de voir quel serait le résultat si je photographiais des hommes avec les règles non écrites qui dicte la façon dont les femmes posent conventionnellement dans la photographie et la peinture. [...]En gros, j'ai demandé aux modèles de regarder ailleurs, d'être regarder. Je leurs ai demandé de garder leurs bras proche de leur corps comme s'ils étaient vulnérables. Ce n'était pas ''naturel'' pour eux. [...]» Traduction libre

Elle lance également plusieurs pistes de réflexion:

« [...] De notre œil d’observateur, peut-on regarder la vulnérabilité dépeinte artistiquement sans l’associer avec un genre? [...] Un rejet de la féminité chez les hommes révèle quoi sur la misogynie? [...] » Traduction libre


Elle a d'autres séries intéressante comme Girls Will Be Boys qui documente la masculinité chez les femmes.

Pour visiter l'ensemble de son travail; sophiawallace.com et sophiawallacephotography.com

Une critique du site Bitchmagazine (anglais): Sm{art}: Sophia Wallace: Not Your Typical Fashion Shoot

G.S.

dimanche 19 juin 2011

Appel à contributions

Appel à contributions - Illustrations

Pour la nouvelle revue féministe des Furies,
nous sommes à la recherche d’illustrations/dessins/photos pour la page couverture ainsi que l’accompagnement des articles. Il n’y a pas de critères spécifiques sinon rester en lien avec le féminisme. La thématique du premier numéro sera : ''Le corps'' où nous aborderons des sujet comme l’avortement, la violence, le poids, l’âge etc.

À noter que vous pouvez également soumettre des œuvres sans lien avec la thématique, celles-ci pourraient toujours être utiles.

Le tout se fait de manière volontaire sans rémunération sinon notre infinie gratitude et la mention de votre contribution.

Date limite : 1 août

Pour nous envoyer vos œuvres : lesfuries@gmail.com


Appel à contributions - Graphiste

Pour la nouvelle revue féministe des Furies
Nous sommes également à la recherche d’une personne disponible pour effectuer le design de la revue.

Le tout se fait de manière volontaire sans rémunération sinon notre infinie gratitude et la mention de votre contribution.

Pour nous contacter : lesfuries@gmail.com


samedi 18 juin 2011

L'alimentation selon The Fat Nutritionnist




J'ai toujours quelques appréhensions à présenter du matériels ou des blogues anglophones puisque je sais que ce n'est pas la majorité des francophones qui sont à l'aise avec l'anglais. C'est d'autant plus dommage qu'il y a énormément de textes avec des idées rafraichissantes et originales. Il n'en fallait pas plus pour qu'on traduise l'un d'entre eux!


Le texte provient du blog...
Merci à Michelle pour avoir accepté d'être traduite!



Un de mes messages les plus scandaleux est que vous devriez manger tout ce que vous voulez et autant que vous en voulez!

Ce qui me scandalise c’est la façon dont les gens interprètent souvent ce message. Encore et encore, voici ce que les gens me répondent :

“Je ne peux pas faire ça parce que je mangerais du gâteau 24h sur 24h, 7 jours sur 7.”

“Mais on s’empiffrerait tout le temps!”


“J’aurais une alimentation tellement déséquilibrée que je m’en rendrais malade.”

J’en conclus donc que quand je dis ; ‘’Mangez de la nourriture. Des trucs que vous aimez. Autant que vous voulez.’’ Ce que les gens entendent vraiment ressemble plus à:

Manger de la nourriture qui vous fait vous sentir mal, en quantité monstrueuse!

Cette interprétation en dit long sur la perception de notre culture par rapport à la nourriture.
Premièrement, ça montre que nous croyons que la nourriture savoureuse et la nourriture santé ne sont pas la même chose. Donc, si vous mangiez seulement de la nourriture qui a bon goût, vous auriez une alimentation malsaine pour le reste de vos jours.

À cette affirmation, ma petite voix intérieure ne peut que huer « BOUUUUH »

Non seulement tous les aliments, incluant la malbouffe (fast food), contiennent des éléments nutritifs, mais plus important – les aliments nourrissants sont souvent extrêmement délicieux. Si ce n’est pas l’expérience que vous avez avec les aliments, il y a plusieurs possibilités :

Peut-être avez-vous besoin de vous questionner sur ce que signifie nourrissant pour vous en apprenant un peu de Nutrition 101 – Qu’est-ce qu’un glucide? Qu’est-ce que le gras? Qu’est-ce qu’une protéine? Où les retrouve-t-on? (Réponse : partout où il y a quelque chose de comestible) Et que font-ils pour vous? (Réponse : à peu près tout.)

Ou peut-être n’avez-vous jamais eu de relation avec la nourriture santé autre que dans un contexte de culpabilité et donc vous éprouvez du ressentiment par rapport à celle-ci. Comme résultat, ou bien votre principale préoccupation alimentaire est de faire partie de ceux qui mangent santé ou bien vous mangez de la façon la plus rebelle possible.

Peut-être n’avez-vous jamais vraiment appris à apprécier plus que quelques aliments et que votre éventail de choix a besoin d’être agrandi. Peut-être que vous êtes sous une sorte de restriction thérapeutique avec laquelle vous n’êtes pas encore réconcilié.

Ou peut-être vous permettez vous de manger seulement quand vous êtes désespérément affamé-es – dans cette situation vous êtes plus susceptibles de rechercher des “mauvais’’ aliments riches en calories, parce que vous êtes au bas de la pyramide. Et à ce stade, avoir suffisamment de nourriture = avoir suffisamment de calories.

Peu importe de quelle façon on envisage le problème, il y a quelque chose qui interfère entre vous et votre nourriture.

Deuxièmement, ces suppositions indiquent que vous croyez que tout le monde veut trop manger, tout le temps. Je ne sais pas si cette suppositions vient d’une vie passée à restreindre son alimentation et d’une faim constante ou d’une mauvaise compréhension de la quantité de nourriture qu’il est approprié de manger (Réponse : la quantité juste est celle qui soutien votre santé et vous satisfait, peu importe votre poids), ou d’une croyance que la nourriture crée une dépendance ou d’une question de choix moraux? De toute façon, c’est une conception fausse et inappropriée à propos de l’humanité et de la nourriture en général.

Si vous êtes comme la plupart des êtres humains, vous recherchez probablement le plaisir et évitez la douleur, mis à part certaines contraintes morales, vous aimez vous sentir bien et vous ne souhaitez pas vous sentir mal.

Quand on parle d’aliments dans des termes immédiats, il semble évident que les gens aiment la nourriture qui a bon goût et n’aime pas celle qui goûte mauvais. Cependant, il y a plus que notre expérience immédiate des aliments.

Ceux et celles d’entre vous qui avez une intolérance au lactose, vous allez me comprendre quand je dis :

Ce que vous fais ressentir la nourriture est souvent aussi important que son goût.

Si vous ne vous êtes jamais arrêté-es pour penser à comment vous vous sentez après avoir mangé, peut-être est-ce parce que avez-vous été trop pris dans la spirale de la culpabilité et de la honte pour réfléchir à cette idée. Ou peut-être mangez-vous selon des règles de nutrition imposées sans vraiment vous arrêter pour porter attention à ce que vous ressentez en mangeant de cette manière. Ou vous êtes en plein milieu du grand divorce entre l’esprit et le corps. Et vous n’êtes pas seul-e.

Mais apprendre quel effet a la nourriture sur vous, immédiatement et à plus long terme, est fondamental pour apprendre à prendre soin de soi.

Selon moi, la nourriture qui vous fait sentir étrange ou pas dans votre assiette – peu importe son bon goût sur le moment – n’est pas un met que vous devriez aimer inconditionnellement. Les quantités de nourriture qui vous font vous sentir mal ne sont pas les quantités que vous voulez vraiment ingérer. Si vous sacrifiez constamment votre bien-être pour le goût immédiat des aliments, c’est le signe que quelque chose ne tourne pas rond.

Je mange sans réserve pratiquement tout ce que je veux. Avoir une attitude vraiment détendue par rapport aux aliments et me donner la permission de manger sans conditions m’a permis d’arrêter de trop penser à si je devrais ou ne devrait pas manger ceci ou cela, et de plutôt remarquer à quel point la nourriture est savoureuse et comment elle me fait sentir. Ci-dessous, un bref exemple de quelques observations que j’ai faites :

J’aime vraiment le goût du Coca-Cola, mais ça me fait sentir assoiffée et un peu bizarre parfois. J’en bois donc seulement à l’occasion, avec un repas et souvent coupé avec de l’eau et beaucoup de glace.Je me sens mieux si je mange un déjeuner riche en fibres qui contient une bonne quantité de gras (surtout sous forme de beurre et de crème) – c’est plus satisfaisant, a meilleur goût et me soutient plus longtemps. Je me sens mieux, plus énergique et plus satisfaite que si j’avais mangé des légumes. J’ai besoin de bonne portion de protéines avec mon dîner et mon souper. Si je ne mange pas une collation en après-midi, je m’endors. Je me sens bien et fonctionne mieux si je bois au moins 2 grands verres d’eau chaque jour. J’aime beaucoup les fraises et je les préfère entières, fraîches ou congelées. Mis à part les fraises, je ne mange pas beaucoup de fruits sans accompagnement, car le sucre seul me fait sentir un peu étrange. Ajouter du fromage ou des noix fait passer la chose beaucoup mieux. Les céréales avec du sucre ajouté goûtent vraiment bon, mais ne sont pas un repas satisfaisant pour moi et égratignent ma bouche. Donc, je pense à elles pour mes collations ou des desserts, au lieu d’un déjeuner. J’aime le chocolat et il me fait me sentir bien, j’en mange donc quand je veux, mais rarement assez pour m’en rendre malade ou inconfortable. Le popcorn nature est plus croquant que le popcorn extra-beurre. Si je veux plus de beurre, j’en fais fondre et l’ajoute à mon popcorn. Je déteste vraiment la sensation d’être désespérément affamée ou beaucoup trop pleine.


Ces observations me permettent de manger ce que je veux, dans la quantité que je désire – ce qui signifie que je finis par manger de la nourriture qui à la fois goûte bon et me fais sentir bien. Je satisfais ma faim sans dépasser les limites de ma satiété et je prends soin de moi-même avec la nourriture plutôt que de me nuire avec elle.

Pour moi, “vouloir” quelque chose signifie plus que simplement aimer le goût que ça a, mais veut également dire de considérer comment cela me fait me sentir. Les deux variables vont ensemble dans une sorte de calcul coût-bénéfice, à chaque repas, pour répondre à l’éternelle question, qu’est ce que je mange?

Peu importe ce que je finis par choisir dans chaque situation, la réponse est toujours la même : je veux me sentir bien.


Version originale:
Food you like is food that feels good.
By Michelle | Published: January 24, 2011

Traduction française : Les Furies avec l'aide précieuse de Philippe B.


G.S.

vendredi 3 juin 2011

Grafitti 2



Un magnifique projet de graffiti de l'organisme féministe MAÇÃS PODRES au Brésil.

(Les traductions portugais-français ont été faites sur google traduction. J'ai seulement mis celles qui avaient du sens, alors s'il y a quand même des erreurs, je m'en excuse. Vous pouvez nous écrire pour faire des corrections ou traduire celles que je n'ai pas réussi à mettre en français, merci! )


«Je ne veux pas de fleurs, je veux la justice»

« Célébrez? Le 8 mars, je ne veux pas des fleurs»



«Para ter poder, tem que ser feminista»



«Le féminisme n'a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours»



«Droit à son propre corps»


«Briser vos chaînes»



G.S.