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vendredi 16 mars 2012

Lady Gaga et le droit de vote des femmes

 

Voici une parodie très bien réalisée de la chanson Bad Romance de Lady Gaga. Elle traite de la lutte des femmes américaines pour obtenir le droit de vote. Il est bon de remarquer que plusieurs critiques ont été adressées quand à l'absence flagrant de femme de couleur dans le vidéo bien qu'il y en ait eu de nombreuses militant pour ce droit à l'époque.

Vous trouverez les paroles complètes et informations concernant le vidéo ici.

Vo vo votes ah ah aah
Whoa aa, won’t ta aah
Stop ha, ooo la la
Til we have suffrage! 

It is a horror
A cruel design
That makes it criminal
a right that is mine
I want the vote
vote, vote, vote
I want to vote

jeudi 8 septembre 2011

À la recherche de Dawn

Un documentaire qui vaut vraiment la peine d'être vu!

Dawn Crey. Ramona Wilson. Daleen Kay Bosse. Ce ne sont que trois des quelque 500 femmes autochtones portées disparues ou assassinées au Canada au cours des 30 dernières années. Dans À la recherche de Dawn, la cinéaste métisse Christine Welsh nous entraîne au cœur de la sombre expérience des femmes autochtones.

Depuis un quartier malfamé de Vancouver où plus d’une soixantaine de femmes ont disparu, jusqu’à Saskatoon, où des meurtres de jeunes femmes autochtones demeurent non résolus, en passant par « la route des larmes » dans le nord de la Colombie-Britannique, le film suit des militantes à la ténacité et au courage extraordinaires comme Janice Acoose, professeur d’université, et Fay Blaney, qui mobilisent leurs communautés pour enrayer la violence faite aux femmes.


Avertissement ce documentaire contient des propos sur les agressions sexuelles qui pourraient être bouleversants.







Il y a également un guide de sensibilisation et d'action très pertinent qui accompagne le documentaire!

Si vous voulez passer à l'action, il y a une marche au mois d'octobre;

Missing Justice et le Centre 2110 vous invitent à participer et apporter votre soutien à la sixième édition de la Marche et veille commémorative Sisters in Spirit

Montréal 4 octobre 2011 · 18 h au Square Cabot
(au coin des rues Sainte-Catherine et Atwater, métro Atwater).

Pour plus d'information, visitez www.missingjustice.ca ou www.centre2110.org.

G.S.

vendredi 3 juin 2011

Grafitti 2



Un magnifique projet de graffiti de l'organisme féministe MAÇÃS PODRES au Brésil.

(Les traductions portugais-français ont été faites sur google traduction. J'ai seulement mis celles qui avaient du sens, alors s'il y a quand même des erreurs, je m'en excuse. Vous pouvez nous écrire pour faire des corrections ou traduire celles que je n'ai pas réussi à mettre en français, merci! )


«Je ne veux pas de fleurs, je veux la justice»

« Célébrez? Le 8 mars, je ne veux pas des fleurs»



«Para ter poder, tem que ser feminista»



«Le féminisme n'a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours»



«Droit à son propre corps»


«Briser vos chaînes»



G.S.

dimanche 15 août 2010

Acadiennes!

15 août, c'est la fête des Acadiens...(les bulletins de nouvelles s'arrêtent souvent ici)... et des Acadiennes! Cela ne doit pas toujours être facile, être une femme dans un groupe minoritaire. Alors voici quelques trucs pour souligner leur dynamisme et leur faire un clin d'oeil en ce jour de fête! Bonne fête chères Acadiennes!


Une femme acadienne que j'aurais bien aimé connaître...

Une pionnière dans l'obtention des droits politiques pour les Acadiennes: Marichette
tiré d'un site sur l'histoire acadienne qui consacre certaine partie aux Acadiennes et qui je tiens à le souligner nomme les ''Acadiens et Acadiennes''

De 1895 à 1898, une série de lettres signées « Marichette » sont publiées dans le journal L'Évangéline. Ces lettres causent beaucoup de réactions. « Marichette » est le nom de plume d'Émilie Leblanc, qui est née à College Bridge, dans la région de Memramcook, en 1863. Elle étudie à l'École normale de Fredericton en vue de devenir institutrice. Par la suite, elle enseigne pendant plus de dix ans à Weymouth, dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. C'est durant cette période que Marichette écrit ses lettres dans le journal L'Évangéline.

Marichette ne se gêne pas pour se mêler de politique, ce qui, chez une femme, est tout à fait déplacé selon bien des gens à l'époque. Elle va jusqu'à dire que les femmes devraient prendre le pouvoir au lieu des hommes.
Emilie Leblanc signe ses lettres Marichette
Malgré plusieurs lettres de protestations, et même parfois d'insultes, Marichette continue d'écrire ses lettres. Le journal les publie pendant trois ans. Décédée en 1935, Marichette (Émilie LeBlanc) est la première Acadienne connue à revendiquer plus de droits pour les femmes. Ses lettres étaient rédigées dans un français acadien populaire, et en voici un exemple :

Lettre à l'éditeur de l'Évangéline le 5 août 1895.
J'veux vous dire que les femmes sont fatiguées d'attendre que la loi passe en chambre pour le souffrage des femmes, pour nous donner le droit de voter. Durant c'temps, les femmes souffre d'envie de se rendre au polls, pour montrer à nos vieux comment voter. Depuis queque temps, y passe deux coureux de chemin pour nous parler d'élection. Il nous dise toute sorte de bonnes chouses mais quanqu'y sont rendus chez eux, y nous traite de dam Frenchmen. Les Acajins sont pas des fous mais nos houmes aimont trop la goutte. Les candidats peuvent presque les acheter avec une bouteille de wisqui ou de rum. Si les houmes avaient du cour au ventre comme les femmes et si les femmes pouvaient se rendre aux polls, on aurait pas tant de misère à mettre un membre français pour nous défendre dans le gouvarnement. C'est les femmes qu'auriont du porter les chulottes et gouvarner le pays. J'heu nous a baillé plus d'esprit qu'aux houmes. Quanc qu'il a fait la femme il a trouvé Adam, le boss de tous les houmes, endormi un beau jour, le ventre au soleil, trop paresseux pour travailler son jardin, on y'a arraché la carvelle et pris le meilleur stuff de dedans et on a fait la femme qui a sauvé les houmes du naufrage. Vous savez, les houmes sont bin bon pour parler, mais quand ça vient pour agir, ma foi, c'est tout une autre chanson. [.]

Marichette


Un guide qui contient une partie pour les jeunes femmes acadiennes
Guide-ressource pour filles et jeunes femmes : Nouveau-Brunswick initiative de Femmes Équité Atlantique

Quelques site web ou page d'organismes de femmes acadiennes (ou comprenant des femmes acadiennes)
Fédération des femmes acadiennes et francophones du Nouveau-Brunswick
Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse
Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick ainsi que leur page facebook
Femmes francophones de l'Ouest du Labrador

G.S.

mardi 6 juillet 2010

Femmes, division du travail et sexualité au Honduras

Une camarade qui est présentement au Honduras a écrit ce texte...



Femmes, division du travail et sexualité au Honduras


Petite mise en contexte afin de situer mon article dans son vécu. Je suis au Honduras depuis un peu plus d'un mois et demi. J'ai habité un mois à Tegucigalpa, un grande ville qui est la capitale du Honduras, et j'habite depuis quelques temps dans un petit village nommé Concepcion del Sur, un village d'à peine 3000 habitants. J'ai été jusqu'à ce jour confrontée plusieurs fois au rôle des femmes et le vécu de la sexualité dans ce village où la religion chrétienne est omniprésente et où la mentalité machiste est persistante. J'ai eu plusieurs conversations afin de nourrir mes réflexions et observations dont une très intéressante avec un travailleur social hondurien qui travaille pour vision mondial ici et qui fait des ateliers sur l'éducation sexuelle.

La division sexuelle du travail quotidien à Concepcion est très visible. Durant la journée, les hommes, petits et grands, sont beaucoup plus visibles dans les rues et à l'extérieur que les femmes. Ils ont des loisirs, discutent entre eux dans les parcs du village, jouent avec des amis ou travaillent. Leur travail consiste majoritairement à du travail beaucoup plus physique, comme le travail dans les champs, le transport et des postes d'autorité. De leur côté, le travail attribué aux femmes est beaucoup plus domestique et leur est imposé très jeunes. Elles doivent cuisiner, faire le lavage, s'occuper des enfants et faire les tâches ménagères. Un homme de Tegucigalpa m'a d'ailleurs dit qu'une femme n'accomplissant pas ces tâches ne se trouveraient pas de mari. Dans sa conception de l'épouse parfaite, il est indispensable que celle-ci accomplisse toutes ces tâches. De plus, elles doivent souvent accomplir un travail en prime. À Concepcion, plusieurs femmes fabriquent chez elles des chapeaux de paille à la main toute la journée, de la levée du soleil au coucher dans leur petite maison sombre en terre. La fabrication d'un chapeau leur rapporte 15 lempiras (à peine 0,75$ canadien). Il faut une journée entière pour fabriquer un chapeau en plus des coûts pour les matériaux. À Tegucigalpa, des femmes passent leurs journées entières dans leur cuisine devant la chaleur des fours à tortillas afin que leurs enfants, majoritairement les filles, puissent parcourir le quartier, un grand contenant rempli de tortillas sur la tête, et en vendre. Ces travaux permettent de rapporter ainsi un maigre revenu supplémentaire à la famille.

Les jeunes filles aident à la tâche dès qu'elles ont l'âge de le pouvoir, soit vers 5-6 ans. Les garçons, autant de Tegucigalpa que de Concepcion, se retrouvent plus dans les rues, ont plus de loisirs. Mon hypothèse est que c'est parce qu'ils sont moins accablés de tâches que les petites filles. Il y a pourtant bien quelques femmes qui ont des emplois rémunérés à l'extérieur de la maison comme les enseignantes, mais elles doivent quand même accomplir à leur retour les tâches de la maison. Quelques-unes, plus à l'aise financièrement, peuvent se payer le luxe d'avoir une servante qui va accomplir ces tâches à leur place.

Les relations amoureuses à Concepcion se vivent très différemment qu'au Québec et que dans les plus grandes villes du Honduras. Dans ce petit village où tout le monde se connaît et où l'Église est très présente, les relations amoureuses pré-maritales sont très mal vu par la communauté, surtout celles qui sont vécues au grand jour. On ne voit donc personne démontrer des signes d'affections amoureuses dans les rues. Même les couples mariés conservent l'affection dans la plus grande intimité. Cela n'empêche pas les hommes de tout âge de siffler les femmes dans les rues, de leur envoyer des becs de la bouche et de les interpeller. Une des raisons expliquant pourquoi les relations sexuelles pré-maritales sont très mal vues est l'omniprésence de la religion dans le village, religion qui les juge très fortement. Cependant, même si les relations amoureuses et sexuelles avant le mariage sont très mal vues, beaucoup de personnes, hommes et femmes, en ont secrètement. Quand j'ai voulu savoir pourquoi des hommes très croyants cherchaient à défier les recommandations de l'Église et avoir des relations sexuelles, on m'a répondu que c'était parce qu'ils étaient des hommes. Être un homme venant ainsi avec l'incapacité à l'abstinence sexuelle. Dans un petit village où tout le monde se connaît et où la sexualité pré-maritale est tabou, l'accès à la contraception et aux préservatifs n'en est que plus difficile. Comment se procurer des préservatifs sans que tout le monde sache que la personne a une vie sexuelle active et soit jugée? De plus, les préservatifs se vendent ici que dans les pharmacies, à l'arrière des comptoirs. Il n'y a pas de pharmacie dans le village. Les pharmacies les plus proches sont dans la ville de Santa Barbara, une ville à environ 20 km du village de Concepcion. Je doute fortement que tous les gens de Concepcion aient accès facilement à la ville puisque ce n'est pas tout le monde qui possède un véhicule et qui possède l'argent pour prendre l'autobus. Je crois qu'il n'y a donc aucun préservatif qui se vend dans le village ou à proximité, ce qui en réduit grandement l'accessibilité. Il y a des préservatifs de disponible à la mairie, mais avec les tabous sociaux reliés à la sexualité, je doute fortement que les gens de la communauté qui ne font pas partie des privilégiés un peu plus instruits en profitent réellement. Dans les cliniques médicales, la planification familiale est gratuite pour les femmes. Tous les jours, quelques-unes viennent se faire injecter du depo-provera: c'est leur moyen pour contrôler les naissances. Cependant, ces mêmes cliniques ne distribuent pas de préservatifs afin de protéger contre les maladies transmissibles sexuellement.

La mentalité populaire est que la protection sexuelle et la contraception est la responsabilité exclusive de la femme. Or, dans cette communauté machiste, les femmes n'ont pas toujours devant elles le choix de se protéger. D'ailleurs, la plupart des relations sexuelles hors-mariage sont vécus en cachette et rapidement. La protection n'est pas toujours possible. De plus, l'avortement demeure toujours illégal au Honduras. Les médecins ne peuvent pas le pratiquer légalement. Donc, lorsqu'un «accident» arrive et que l'ovule est fécondée, il n'y a plus de retour en arrière. Dans tous les cas, il subsiste un manque d'éducation en matière de sexualité ainsi que de vieilles mentalités et croyances qui en découle. Les conséquences sont grandes pour les femmes. La plupart des femmes du village ont des enfants très jeunes, à partir de 14-15 ans, souvent avant le mariage. Beaucoup de jeunes femmes se retrouvent seules avec un ou des enfants à faire vivre parce que le père les a abandonnés à leur sort. Pour ce qui est des maladies transmissibles sexuellement, le médecin du village a diagnostiqué un cas de VIH. Cependant, il est inévitable qu'il en ait plusieurs autres non-diagnostiqués encore.

À Concepcion del Sur, j'ai eu une discussion un jour avec une hondurienne de 32 ans. Elle avait 5 enfants dont 2 qui sont décédés en bas-âge. Son premier enfant, elle l'a eu lorsqu'elle avait 15 ans. Son mari était mort depuis quelques années. Elles partageaient avec moi le fait qu'elle était toujours dans la maison à travailler et qu'elle ne pouvait jamais sortir. Elle me disait: «Travailler, travailler, c'est tout ce que je fais». Malgré tout, elle souriait de son sourire aux dents cariés. Et moi devant elle, moi qui ait 21 ans, aucun enfant, moi qui étudie; je me sens loin de sa réalité. Et la réalité qu'elle connait, elle la partage avec des milliers de femmes du pays.



Écrit par Valérie Allard

Je la remercie pour la collaboration spéciale :)

G.S.

mercredi 19 mai 2010

Represent Cuba!

Grande découverte cette semaine: les rappeuses féministes cubaines!



À la question : Qu'est-ce que le hip hop cubain? Voici un site qui donne une réponse.

"Initially, hip hop was viewed by many Cubans as yet another cultural invasion from the US. After the fall of the Soviet Union, the musical movement grew with the influence of young “moneros” who completely revolutionized hip hop into another outlet for social and political expression. (...)

Young raperos use their music as an opportunity to speak out against problems within Cuba or on global issues including war, racism, and environmental justice. "

Ce qui est intéressant aussi, c'est que depuis quelques années, des femmes ont décidées de se former en groupe hip hop, en collectif aussi et de chanter sur des thématiques rejoignant les femmes.

On apprend dans un ouvrage sur le hip hop cubain que c'est un phénomène somme toute plutôt récent.

"When I first visited Cuba in 1998, women's presence in hip-hop was still negligible. At concerts I would come across male rappers with their gold medallions, Fubu gear, and mindless lyrics about women, cars, and guns, the latter two hardly a reality for most young Cuban men. Over the years, there have been important changes in gender politics within Cuba, particularly in rap music, and women within the genre feel empowered to speak of issues such as sexuality, feminism, as well as gender roles and stereotyping. "

"
A notable feature of Cuban hip-hop has been the participation of women openly identified as lesbians. Given homophobia in Cuban society, as well as the absence of queer issues from the mass media, the presence of lesbian rap group Las Krudas represents an important opening. Las Krudas, consisting of Olivia Prendes (Pelusa MC), Odaymara Cuesta (Pasa Kruda), and Odalys Cuesta (Wanda), make open references to their bodies and sexuality in the songs recorded on their 2003 demo CUBENSI. "


Une petite chanson du groupe Las Krudas. Je vous invite à écouter toutes celles du site!



vendredi 11 décembre 2009

Non aux Olympiques!

Après les Jeux de la honte à Beijing, maintenant des jeux sur des terres autochtones volées...

En solidarité avec les peuples autochtones, les personnes défavorisées, les femmes et tout les citoyen-ne-s de Vancouver!





Un vidéo qui explique pourquoi les Jeux Olympiques ne représente pas les belles valeurs humanistes qu'ils aiment bien exhiber quand ils sont contesté!

Resist 2010: Eight Reasons to Oppose the 2010 Winter Olympics.

Leur site Web


G.S