dimanche 29 novembre 2009

À propos de la grippe du code postal

Grippe et Premières Nations

Par Jessica Yee

22 septembre 2009
Pour nous, communautés des Premières Nations du Canada, voir nos droits humains fondamentaux bafoués n'a hélas rien de surprenant. Mais après avoir entendu les médias révéler cet été que le gouvernement canadien avait décidé de retarder des livraisons très attendues d'assainisseur pour les mains à base d'alcool dans les réserves aux prises avec une pandémie de grippe A(H1N1), sous prétexte que l'on «craignait» des vols liés à l'alcoolisme dans ces communautés, je me suis mise à réfléchir à cette question. [La semaine dernière, le gouvernement canadien a expédié aux réserves autochtones des housses funéraires plutôt que les vaccins essentiels à contrer la pandémie de grippe.] Ce sont là des exemples illustrant le «même vieux gouvernement stupide perpétuant la colonisation de nos gens». Mais il se passe ici autre chose dont il faut absolument parler.

Voyons les faits. Au cours des deux semaines et demie où le gouvernement a délibéré sur l'envoi ou non d'assainisseur dans les réserves, voici ce qui s'est passé:

- Les cas de grippe A(H1N1) se sont multipliés.

- Nos chefs, leaders communautaires, infirmières et représentants de santé communautaire ont fait des pieds et des mains pour tenir tête à l'épidémie croissante, sans l'aide d'un gouvernement absent.

- Les familles, enfants, aînés et membres de ces communautés ont dû attendre de voir si l'on allait ou non leur fournir des services de diagnostic et de soins, à mesure que les conditions s'aggravaient.

- Le reste de la population canadienne a de temps à autre été informée que le virus affectait plus les communautés des Premières Nations, mais pas suffisamment pour justifier une campagne nationale de soutien.

Meilleur pays du monde

L'accès à des soins de santé essentiels est un problème continu pour beaucoup de peuples autochtones de par le monde, et le Canada ne fait pas exception à la règle. Mais l'universalité des soins de santé et les Services de santé non assurés (dont bénéficient les Premières Nations et les Inuits au Canada) ne signifient rien si vous vivez à un endroit où l'on vous refuse encore l'eau courante, sans même parler de l'accès à un médecin.

Les statistiques ne manquent pas: en juin, un rapport du Sous-comité sénatorial sur la santé des populations a souligné les insuffisances et les injustices sociales des systèmes de santé et services dévolus aux Premières Nations, en parlant de conditions qui «rappellent le tiers monde». Voici comment débute ce rapport:

«Le Canada est généralement perçu comme l'un des meilleurs pays du monde où vivre. Son territoire est vaste, diversifié et riche en ressources naturelles, et l'air que l'on y respire est de qualité. Pourtant, sur le plan de la santé, notre pays affiche malheureusement de graves disparités. Certains Canadiens sont en excellente santé toute leur vie et leur espérance de vie est parmi les plus élevées au monde; paradoxalement, d'autres sont en mauvaise santé toute leur vie, et leur espérance de vie s'apparente à celle de certains pays du tiers monde. Les malheureux Canadiens qui sont en piètre santé toute leur vie sont souvent moins productifs et ajoutent au fardeau du système de soins de santé et au filet de sécurité sociale. Notre système de santé ne peut à lui seul remédier à ces inégalités, peu importe l'argent que nous y investissons.»

Marcher sur des oeufs

Et l'on ne mentionne même pas le fait que les infirmières des Premières Nations reçoivent environ 20 % de moins que celles travaillant pour Santé Canada. Mais je veux que les gens commencent à discuter du pourquoi et du comment de l'oppression des Premières Nations par le gouvernement canadien.

Le Canada demeure un État colonial. Le pays fonctionne sur la base de lois de type colonial qui sapent l'autodétermination des gens des Premières Nations: il nous faut l'aval du gouvernement pour fournir des services aux gens qui en ont besoin. On note une avancée prometteuse en Colombie-Britannique: une entente tripartite entre les gouvernements et les services de santé des Premières Nations, et des projets de loi semblables progressent en Saskatchewan et ailleurs. Mais il nous faut encore marcher sur des oeufs face aux décideurs, alors que nos gens périssent mentalement, physiquement et spirituellement chaque jour, tant dans les grandes villes que dans les territoires nordiques les plus isolés.

Quelle importance que le gouvernement ait cru avoir des raisons «légitimes» pour retarder l'envoi d'assainisseur à des communautés ayant désespérément besoin d'aide! La vérité est que, même si certains chefs ont dit ne pas en vouloir, le gouvernement n'était pas prêt à en envoyer. Durant tout ce délai d'attente, il a laissé des gens, souffrir, paniquer et hurler de frustration — sans aide. Mais j'imagine que c'est un état de fait dont ils ont l'habitude...

****

Ce texte, publié à l'origine cet été dans le Guardian, a été traduit par Martin Dufresne et Michelle Briand.

samedi 28 novembre 2009

La bonne chanson

Vu que j'aime ça sortir des trucs des boules à mites, voici ce que j'ai trouvé dans un recueil de chanson québécoise que m'a donné ma grand-mère. Ces recueils sont intitulé "La bonne chanson"(demandez à vos grands-parents c'est pratiquement sur qu'ils connaissent ça). Ces chansons étaient publiées par un abbé catholique de St-Hyacinthe, elles se devaient donc d'être catholiques, patriotiques, et toutes les autres vertus du monde.

Je suis tombée sur 2 en particulier, la première étant "Vive la canadienne" et la seconde "Vive le canadien". Ça date des années 40. En voici des extraits :

Vive la Canadienne

Femme forte et chrétienne,
Vole, mon coeur, vole,
Femme forte et chrétienne,
Trésor de son époux.

(...)Que d'enfants elle donne
À son joyeux époux.

Elle fait à merveille,
La bonne soupe aux choux.

Jusqu'à l'heure dernière,
Sa vie est toute à nous.

Elle est bien sans pareille,
Pour soigner rhume et toux.

Elle fait à l'aiguille,
Nos habits, nos surtouts.

Ce n'est qu'au cimetière
Que son règne est dissous.

etc.. (J'en ai passé pleins)

C'est quand même intéressant de voir à quel point cette seule chanson rappelait à toutes les femmes l'ensemble de leurs devoirs de femmes (et elles l'apprenaient par coeur!)

Maintenant la version masculine de la chanson.
Vive le canadien

De grand matin, part en chantant,
En roulant ma boule,
Reviens le soir en turlutant,
Rouli roulant.

Bon citoyen, fort bon vivant,
Il s'enrichit en cultivant.

Avec sa femme et ses enfants
Il coule des jours triomphants.

En affaires il prudent,
En politique il est ardent.

Le plaisir est son élément,
Il est d'esprit tout pétillant.

Au paradis directement
Il montera certainement.


Pas trop difficile de voir la distinction entre les droits et devoirs de chacun et chacune!

vendredi 27 novembre 2009

En parlant du loup...

... on se retrouve devant la meute.

On parle beaucoup de Polytechnique ces derniers temps. Rien d'étonnant, le 20ème anniversaire (si on peut parler d'anniversaire, je déteste le mot dans ce cas précis) est dans quelques jours.

Polytechnique, il faut en parler, il faudra toujours en parler. Ce qui est aberrant, c'est de voir de qui on entend le plus parler. On se croirait revenues 20 ans en arrière, alors que ça venait juste se produire et que des hommes dans les lignes ouvertes et les journaux se vidaient le coeur et approuvaient le geste du tueur.

Dans les dernières semaines, on a beaucoup entendu parler de la sortie du film La domination masculine au RIDM de Montréal. Le réalisateur Patric Jean avait pour ce film, fait des entrevues avec des masculinistes québécois bien connus. Il devait venir lui-même présenter son film à Montréal et finalement, il a décidé de ne pas venir car il craignait des représailles des masculinistes. Certains, dont celui qui gère un blog à la gloire de Marc Lépine, prônait le recours à l'organisation de milice et à des actions violentes. Bien que ces évènements aient donnés de la visibilité au documentaire et à son contenu (excellent, soit dit en passant), ils ont aussi attirés encore une fois l'attention sur les masculinistes qui misent souvent sur le scandale pour faire passer leurs idées. Et comme nos chers médias sont férus de sensationnalisme, pas besoin de préciser que les deux se complètent à merveille...

Le dernier développement de cette saga? La semaine prochaine se tiendra un Colloque pour commémorer les vingt ans de Polytechnique et bien sur, certains et certaines craignent une action d'éclat contre le colloque. Encore une fois, le même blogueur a tenu des propos très inquiétants concernant les événements de Polytechnique. Il a été dénoncé et a du répondre de certains de ces propos. Ce qu'il a fait avec empressement à Radio-Canada, en parlant de son site comme étant "humoristique".

Il ne comprend pas l'émoi que cause son site et se défend bien d'être dangereux. « La récupération est tellement monstre. Nous, on dit ça n'a pas de bon sens, et on fait de l'humour », ajoute-t-il.

Bref, ce qui est le plus dérangeant, c'est que non seulement, 20 ans plus tard, il faut encore justifier pourquoi on garde cet événement en mémoire, il faut encore lutter contre les masculinistes, mais en plus, les femmes et les féministes vivent maintenant dans la crainte de se regrouper pour cet évènement (celui là parmi d'autres).

Ça suffit! À toutes les femmes qui doutent,qui ont peur de s'afficher comme féministes, qui ont peur d'aller à l'UQAM pour le colloque, qui ont peur que les masculinistes passent à l'action: ça suffit! On a pas à avoir peur, on a eu peur assez longtemps, et c'est pas une bande de gnochons qui vont nous empêcher de nous rappeler ce qui s'est passé, et pourquoi ça s'est passé. Ils ne vont certainement pas réussir à nous faire taire encore une fois. La place, on va la prendre. On le doit bien à toutes les femmes tuées et blessées par Lépine (et les autres) et on se le doit aussi à nous.

lundi 23 novembre 2009

Les cathos encore...

Article sur un politicien américain qui subit des pressions du clergé à cause de sa position pro-choix!

Bras de fer entre un évêque et un Kennedy à propos de l'avortement
23/11/2009
Les relations houleuses entre l'Eglise catholique américaine et la famille Kennedy ont tourné à la guerre ouverte lundi autour du refus de la communion opposé à Patrick Kennedy en raison de son soutien à l'avortement.

Dans un entretien publié dans le quotidien Providence Journal lundi, Mgr Thomas Tobin, l'évêque du Rhode Island (nord-est) indique qu'en février 2007 il a prié Patrick Kennedy, qui représente cet Etat à la Chambre des représentants, de s'abstenir de communier.


"Mgr Tobin m'a ordonné de ne pas recevoir la communion et m'a dit qu'il avait donné l'ordre aux prêtres du diocèse de ne pas me la donner", a expliqué M. Kennedy dimanche dans le Providence Journal.

Mgr Tobin, dans sa réponse publiée lundi par le même quotidien, nie lui avoir purement et simplement interdit la communion, expliquant qu'il l'a simplement prié de s'en abstenir.

La position défendue par l'évêque illustre en tout cas l'interventionnisme de l'Eglise catholique américaine dans le débat sur l'avortement et d'autres sujets de société sensibles.

Et sa conversation avec Patrick Kennedy, déjà ancienne, refait surface au moment où les deux hommes s'affrontent ouvertement à propos de l'opposition de l'Eglise à tout financement public des interventions volontaires de grossesse dans le plan de réforme du système de santé du président Obama.

"Si l'Eglise défend le droit à la vie, elle devrait être en faveur de la réforme du système de santé, qui fournira une couverture permettant de maintenir les gens en vie", a déclaré Patrick Kennedy le mois dernier au Catholic News Service, l'organe d'information de l'Eglise catholique américaine.

M. Kennedy a voté pour le plan de la réforme de la santé adopté début novembre par la Chambre des représentants, mais s'est opposé à un amendement --qui a néanmoins été adopté--, restreignant la couverture santé en cas d'IVG.

Si les Kennedy sont la famille catholique la plus célèbre des Etats-Unis, ils ont toujours entretenu des relations compliquées avec l'Eglise.

Ted Kennedy a été enterré en août après des obsèques catholiques somptueuses à Boston, bien qu'il ait été un défenseur influent du droit à l'avortement.

Certains catholiques s'en étaient offusqués, mais le cardinal de Boston, Sean O'Malley, avait justifié sa participation à la cérémonie en déclarant que "si une cause est motivée par le jugement, la colère ou l'esprit de vengeance, elle est vouée à la marginalisation et à l'échec".

Patrick Kennedy n'est pas seul dans son cas. Le sénateur John Kerry, un autre catholique favorable au droit à l'avortement, avait été averti par certains évêques lors de sa candidature à la présidentielle de 2004 qu'ils ne lui donneraient pas la communion. Plus récemment, la même mésaventure est arrivée à la ministre de la Santé, Kathleen Sebelius.

Et des débats similaires agitent l'Eglise à propos du mariage gay. La hiérarchie catholique fait ainsi pression sur le gouvernement de l'Etat de New York, apparemment avec succès, pour empêcher que n'y soit adoptée une loi autorisant le mariage homosexuel.

L'ancien gouverneur démocrate de New York Mario Cuomo --un catholique-- a mis en garde récemment contre le risque que la pression de l'Eglise ne finisse par empêcher les hommes politiques d'être élus.

Mgr Tobin n'en a pas moins défendu sa position face à Patrick Kennedy, expliquant sur son site internet qu'il se préoccupait "uniquement de son bien-être spirituel".


G.S

vendredi 13 novembre 2009

Amazing Slam pro-choix !

Wow! J'adore cette femme!




Culturally-diversified bi-racial girl,
with a small diamond nose-ring
and a pretty smile
poses beside the words: "Women deserve better".

And I almost let her non-threatening grin begin to
infiltrate my psyche-
till I read the unlikely small-print at the bottom of the ad.
'Sponsored by the US Secretariate for Pro Life Activities
and the Knights of Columbus'
on a bus, in a city with a population of 563,000.

Four teenage mothers on the bus with me.
One latino woman with three children under three,
and no signs of a daddy.
One sixteen year old black girl,
standing in twenty two degree weather
with only a sweater,
and a bookbag,
and a bassinet, with an infant that ain't even four weeks yet-

Tell me that yes: Women do deserve better.

Women deserve better
than public transportation rhetoric
from the same people who won't give that teenage mother
a ride to the next tranist.
Won't let you talk to their kids about safer sex,
and never had to listen as the door slams
behind the man
who adamantly says "that SHIT ain't his"-
leaving her to wonder how she'll raise this kid.

Women deserve better than the three hundred dollars
TANF and AFDC will provide that family of three.
Or the six dollar an hour job at KFC
with no benefits for her new baby-
or the college degree she'll never see,
because you can't have infants at the university.

Women deserve better
than lip-service paid for by politicians
who have no alternatives to abortion.
Though I'm sure right now
one of their seventeen year old daughters
is sitting in a clinic lobby, sobbing quietly
and anonymously,
praying parents don't find out-
Or is waiting for mom to pick her up because
research shows that out-of-wedlock childbirth
don't look good on political polls.
And Bush ain't having that.

Women deserve better
than backward governmental policies
that don't want to pay for welfare for kids,
or healthcare for kids,
or childcare for kids.
Don't want to pay living wages to working mothers.
Don't want to make men who only want to be
last night's lovers
responsible for the semen they lay.
Just like [they] don't want to pay for shit,
but want to control the woman who's having it.

Acting outraged at abortion,
when I'm outraged that they want us to believe
that they believe
"Women deserve better".

The Vatican won't prosecute pedophile priests,
but I decide I'm not ready for motherhood
and it's condemnation for me.
These are the same people
who won't support national condom distribution
to prevent teenage pregnancy--

But women deserve better.

Women deserve better than back-alley surgeries
that leave our wombs barren and empty.
Deserve better than organizations bearing the name
of land-stealing, racist, rapists
funding million dollar campaigns on subway trains
with no money to give these women--
While balding, middle-aged white men
tell us what to do with our bodies,
while they wage wars and kill other people's babies.

So maybe,
Women deserve better than propaganda and lies
to get into office.
Propaganda and lies
to get into panties,
to get out of court,
to get out of paying child-support.

Get the fuck out of our decisions
and give us back our VOICE.

Women do deserve better.

Women deserve choice.

-Sonya "The Drama" Boom Renee
Individual World Poetry Slam Finals 2006




G.S

Feminists don't have a sense of humor...




Nellie McKay - Mother of Pearl

Feminists don't have a sense of humor
Feminists just want to be alone (boo-hoo)
Feminists spread vicious lies and rumor
They have a tumor on their funny bone

They say child molestation isn't funny
Rape and degradation's just a crime (lighten up, ladies)
Rampant prostitution, sex for money (what's wrong with that)
Can't these chicks do anything but whine

Dance break
Woo-hoo
(Take it off)

They say cheap objectification isn't witty, it's hot
Equal work and wages worth the fight (sing us a new one)
On demand abortion, every city (okay, but no gun control)
Won't these women ever get a life

Feminists don't have a sense of humor (poor Hilary)
Feminists and vegetarians
Feminists spread vicious lies and rumor
They're far too sensitive to ever be a ham
That's why these feminists just need to find a man



G.S


mercredi 11 novembre 2009

Je suis parfois masochiste...


Vous ne serez pas surpris de ce qui va suivre, mais j'avais envie de le partager. Il y a des choses qu'on ne peut garder pour soi.

Extrait de la brochure : Qu'enseigne réellement la bible? par les Témoins de Jéhovah

"Une famille est une organisation. Pour bien fonctionner, elle a besoin d'un chef. Même Jésus a un Chef à qui il se soumet. "Le chef du Christ, c'est Dieu", tout comme "le chef de la femme, c'est l'homme". (...)
En remplissant son rôle, une femme peut apporter beaucoup à sa famille. Par exemple, la Bible indique que les femmes mariées doivent "aimer leurs maris, aimer leurs enfants, être saines d'esprit, pures, des femmes travaillant à la maison, des femmes qui soient bonnes, qui se soumettent à leurs propres maris". (ben oui....rien que ça.)

Je vous laisse méditer ces édifiants extraits, moi je m'en vais me flageller.

mardi 10 novembre 2009

Célébration en l'honneur de Marc Lépine chez les militaires

En 1995, à la Chambre des Communes d'Ottawa (Canada), des député-es de l'opposition ont interrogé à plusieurs reprises le ministre de la Défense nationale sur une célébration en l'honneur de Marc Lépine, organisée par des soldats du Régiment aéroporté de l'armée canadienne basé à Petawawa. Certains de ces hommes ont obtenu ensuite des promotions. Le ministre a répondu assez mollement qu'une enquête était en cours. Mais la dissolution du Régiment aéroporté en 1995, qu'il considère comme un règlement de la question, n'a pas dû aider beaucoup le déroulement de cette enquête. Comment enquêter sur ce qui n'existe plus ? Le rapport d'une réunion du conseil d'aministration de l'université de Sherbrooke, le 27 novembre 1995, fait état d'une résolution qui réclamait aussi une enquête sur une semblable célébration organisée au même endroit en décembre 1991.


Archives d'Ottawa:
Mme Christiane Gagnon (Québec, BQ): Monsieur le Président, ma question s'adresse au ministre de la Défense.

Des soldats de l'ancien Régiment aéroporté ont célébré, en l'honneur de Marc Lépine, celui qui a tué 14 jeunes femmes à la Polytechnique de Montréal. Des militaires de ce groupe ont même été promus par l'armée canadienne et le ministre de la Défense, malgré nos questions sur le sujet, refuse toujours de suspendre ces promotions.


16368

Le ministre ne convient-il pas que la décence la plus élémentaire lui commande de suspendre sur-le-champ les promotions qui ont été données aux personnes impliquées dans des soupers en l'honneur de Marc Lépine?

(1455)

L'hon. David M. Collenette (ministre de la Défense nationale et ministre des Anciens combattants, Lib.): Monsieur le Président, j'ai répondu à ces questions, il y a deux jours. Je n'avais pas confirmé que l'action ait eu lieu, mais si l'incident s'est vraiment produit, naturellement, c'est déplorable, inacceptable et les forces canadiennes n'acceptent pas ces activités. Mais il y a une enquête en ce moment et j'espère que le lieutenant-général Baril, le commandant de l'armée, va soumettre son rapport bientôt.

Mme Christiane Gagnon (Québec, BQ): Monsieur le Président, étant donné que le ministre s'obstine toujours à maintenir les promotions accordées aux militaires impliqués dans ces soupers en l'honneur de Marc Lépine et fait preuve de peu de sensibilité dans ce dossier, j'adresserai donc ma question à la vice-première ministre.

Comment le gouvernement peut-il tolérer que des militaires ayant participé à une célébration en l'honneur de l'assassin de 14 jeunes femmes aient obtenu des promotions par l'armée canadienne et les conservent toujours, même après que les événements aient été portés à l'attention du ministre de la Défense?

[Traduction]

L'hon. David M. Collenette (ministre de la Défense nationale et ministre des Anciens combattants, Lib.): Monsieur le Président, je trouve choquant qu'on puisse juger quelqu'un et le condamner sans la moindre preuve. Attendons le rapport du général Baril avant de porter un jugement

Source: http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/301/hansard-e/35-1/257_95-11-08/257OQ1F.html


Un article intéressant sur le sujet:
Plongée dans l’imaginaire antiféministe
Marc Lépine, héros et martyr ?



G.S

20 ans plus tard....

Cette année cela va faire 20 ans que Marc Lépine est entré à Polytechnique et a tué 14 femmes parce que c'était des femmes. Les masculinistes ont repris le personnage pour en faire leur martyr, les médias ont dépolitisé son geste et la horde de psychologue a fait état de son enfance, de son profil psychologique etc...

Pourtant son geste était politique et il l'affirme lui-même!
Voici la lettre de suicide de Marc Lépine qui est assez claire sur ce point!

Excusez les fautes. J’avais 15 minutes pour l’écrire

Veillez noter que si je me suicide aujourd’hui 89/12/06 ce n’est pas pour des raisons économiques (car j’ai attendu d’avoir épuisé tout mes moyens financiers refusant même de l’emploi) mais bien pour des raisons politiques. Car j’ai décidé d’envoyer Ad Patres les féministes qui m’ont toujours gaché la vie. Depuis 7 ans que la vie ne m’apporte plus de joie et étant totalement blasé, j’ai décidé de mettre des bâtons dans les roues à ces viragos.

J’avais déjà essayés dans ma jeunesse de m’engager dans les Forces comme élève-officier, ce qui m’aurais permit de possiblement pénétrer dans l’arsenal et de procédé Lortie dans une rassia. Ils m’ont refusé because associàl. J’ai donc attendu jusqu'a ce jour pour mettre à exécution mes projets. Entre temps, j’ai continué mes études au grès du vent car elles ne m’ont jamais intéressée sachant mon destin à l’avance. Ce qui ne m’a pas empécher d’avoir de très bonnes notes malgré ma théorie de travaux non remis ainsi que la carence d’étude avant les examens.

Même si l’épitète Tireur Fou va m’être attribué dans les médias, je me considère comme un érudit rationnel que seul la venu de la Faucheuse on amméné à posé des gestes extrèmistes. Car pourquoi persévéré à exister si ce n’est que faire plaisir au gouvernement. Etant plûtot passéiste (Exception la science) de nature, les féministes ont toujours eux le dont de me faire rager. Elles veulent conserver les avantages des femmes (ex. assurances moins cher, congé de maternité prolongé précédé d’un retrait préventif, etc.) tout en s’accaparant de ceux des hommes.

Ainsi c’est une vérité de la palice que si les Jeux olympiques enlevaient la distinction Homme/Femme, il n’y aurait de Femmes que dans les compétitions gracieuses. Donc les féministes ne se battent pas pour enlever cette barrière. Elles sont tellement opportunistes qu’elles ne négligent pas de profiter des connaissances accumuler par les hommes au cours de l’histoire. Elles essai toutefois de travestir celles-ci toute les fois qu’elles le peuvent. Ainsi l’autre jour j’ai entendu qu’on honoraient les canadiens et canadiennes qui ont combattus au front pendant les guerres mondiales. Comment expliquer cela alors que les femmes n’étaient pas autorisés à aller au front??? Va-t-on entendre parler des légionnaires et galériennes de César qui naturellement occuperont 50% des effectifs de l’histoire malgré qu’elles n’a jamais exister. Un vrai Casus Belli.

Désoler pour cette trop compendieuse lettre.

Marc Lépine

Annexe

[Suit une liste de 19 noms]

Ont toutes Failli disparaitre aujourd’hui. Le manque de temps (car je m’y suis mis trop tard) à permis que ces féministes radicals survives.

dimanche 8 novembre 2009

Pionnières 2 ... femmes racisées

Des pionnières de toute sortes...

Première femme autochtone a être
élue Grand Chef d'une nation au Canada

16 août 1992

Les Hurons de Loretteville, en banlieue de Québec, élisent une femme, Jocelyne Gros-Louis, comme Grand Chef. Celle-ci prend la place de Max Gros-Louis, qui a dirigé pendant 26 ans les destinées de la nation huronne-wendat.

Première femme à diriger une nation autochtone au Canada, Jocelyne Gros-Louis est la fondatrice et directrice générale, depuis 1979, du Centre d'amitié autochtone de Québec. La nouvelle venue sur la scène politique a récolté 303 voix contre 284 pour l'actuel Grand Chef, qui a annoncé son retrait de la politique active. Mme Gros-Louis s'est dit très heureuse de sa victoire et se sent prête à relever le défi qui se présente, soit remplacer un homme qui a dirigé la réserve durant un quart de siècle. «Le défi est grand. Mais avec l'équipe que j'ai, on va être capable d'assumer la responsabilité.» Max Gros-Louis, quoique fortement déçu, ne voit pas cette défaite comme un désaveu de sa politique, puisque le vote était très partagé. Selon lui, ce qui fait la différence, c'est plutôt l'arrivée sur la réserve des femmes qui ont récupéré, au cours des dernières années, le statut d'indien qu'elles avaient perdu en épousant un blanc. Deux femmes occupent déjà un poste de Chef de bande au Québec mais c'est la première fois qu'une femme est élue Grand Chef d'une nation.


Première femme noire a publié un journal hebdomadaire canadien

Mary Ann Shadd Cary était une femme impliquée à plusieurs titres. Elle fut tour à tour enseignante, activiste rebelle, pionnière du journalisme, militante abolitionniste et féministe. Née dans une famille mulâtre, impliquée et nombreuse, elle lutta toute sa vie pour l’abolition de l’esclavage.

Un destin lié à l’esclavage
En 1833, alors que Mary Ann n’a que 10 ans, la British Imperial Act abolit l'esclavage dans l'Empire britannique, dont le Canada. Malgré tout, l’esclavage continue d’être pratiqué aux États-Unis. D’ailleurs, en 1850, le Fugitive Slave Act rend la terre américaine encore plus dangereuse pour les noirs, des milliers s'enfuit. C’est alors qu’intervient Mary Anne Shadd Cary qui se met au service de ces fugitifs du chemin de fer clandestin qui migraient au Canada, terre de liberté pour ces esclaves. Entre 1850 et 1852, 5000 à 6000 entrèrent au Canada.

L’immigration vers le Canada
Mary Ann Shadd Cary était l’aînée d’une famille de 13 enfants, noirs et affranchis. En 1840, elle ouvrit une école pour les enfants noirs et leur enseigna durant 11 ans avant de traverser la frontière canadienne. C’est alors qu’elle joua un rôle important au sein de la communauté d’expatriés afro-américains. Sa famille la rejoignit au Canada et son père devint, en 1858, le premier noir élu au Canada au poste de conseiller municipal à Raleigh en Ontario.

Une vie professionnelle riche
En 1852, Mary Ann commença à écrire et l’année suivante fonda le journal « Provincial Freeman » tout en donnant des conférences à travers le pays. Après la fermeture de son journal et la mort de son mari, elle retourna vivre dans son pays d’origine et devint la seule femme officier recruteur de soldats noirs pour l’Armée de l’Union.

À l’âge de 46 ans, elle fut la première femme noire à s’inscrire à la faculté de droit de l’Université Howard surnommée Black University. Ce n’est qu’après maintes batailles qu’elle pu enfin obtenir son diplôme et être reconnue comme la première femme diplômée en droit de l’Université Howard et la deuxième femme noire avocate d’un état du nord.


Première femme noire a recevoir un prix Nobel

Toni Morrison, de son vrai nom Chloe Anthony Wofford, née le 18 février 1931 à Lorain (Ohio, États-Unis), est une romancière, professeur de littérature et éditrice américaine, lauréate du prix Nobel de littérature en 1993. Elle a été la huitième femme mais également la première femme noire et finalement le seul auteur afro-américain à recevoir cette distinction.


jeudi 5 novembre 2009

Morceaux de poèmes (Partie 2)

Amérique française (Andrée Maillet 1964)

Je ne suis pas née pour servir un mâle mais pour accomplir l'espèce humaine.

Je suis l'humanité femelle. Ce qui se crée sans moi est illusoire, temporaire; je donne un sens à tout car on bâtit pour moi.

Je suis l'amibe et le cristal, je suis le commencement des temps.

Vie, j'ai donné la vie; je l'ai donné mâle et femelle.

Je ne suis venue ni avant, ni après, ni de ta côte, ni de ta solitude, ni grâce à ta sollicitude, mais je suis venue en même temps que toi.

Je suis Dieu par mon essence et tu ne te diviniseras jamais sans moi.
(...)


Les femmes (Pauline Julien 1974)

Les femmes sont toujours un p'tit peu plus fragiles
Elles tombent en amour et se brisent le coeur
Les femmes sont toujours un p'tit peu plus inquiètes
Dites-moi messieurs, les aimez-vous vraiment

Vous les fabriquez mères toutes aimables
Miroirs de justice, trônes de la sagesse
Vierges très prudentes, arches d'alliance
VOUS RÊVEZ MESSIEURS BEAUCOUP

Les femmes se font toujours un p'tit peu plus jeunes
vous r'gardez si souvent les filles de seize ans
Les femmes sont toujours un p'tit peu plus timides
Serait-ce messieurs que vous parlez trop

Vous les baptisez salut des infirmes
Reines des patriarches, roses mystiques
Mères du bon conseil, vierges clémentes
VOUS RÊVEZ MESSIEURS BEAUCOUP

Les femmes sont souvent un p'tit peu plus légères
Les hommes sont toujours tell'ment extraordinaires
Les femmes, on le dit, sont parfaitement libres
Mais à la condition de bien suivre vos lois

Vous les exigez étoiles du matin
Vases spirituels, mères sans tache
Vierges vénérables, tours d'ivoire
VOUS RÊVEZ MESSIEURS BEAUCOUP

Mon Dieu que les femmes sont dev'nues exigeantes
Elles ne pleurent plus, ne veulent même plus attendre
En amour et partout, elles prennent ce qu'elles demandent
Mais demain, mon amour, nous serons plus heureux ensemble
Mais demain, mon amour, nous serons plus heureux ensemble

En amour, mon amour
En amour, mon amour
Ensemble


3. La splendeur (Louky Bersianik 1980)

laisse-moi t'approcher
laisse-moi te toucher toute et te fragmenter par petites touches
laisse-moi ma plurielle de fond en comble te dévaster
trouver réunies au secret ma soif et mon ruisseau ma verdure et ma faim
lécher jusqu'au coeur notre vaste complot
laisse mon corps immobile entrer chez lui par les seuils incalculables de ton corps inamovible
laisse s'accomplir à l'infini vertigineux du temps vertical cette opération-extase infiniment longue et infiniment aimable
que mon désir me conduise à tes seins et que le satin soit la doublure de ma bouche tissé sur ton coeur battant
laisse-moi connaître ton sexe et qu'il soit ou non de velours laisse-moi le bercer
laisse-moi recueillir l'huile prodigieuse de cette amande douce pour en lisser les feuillages de ta vulve
laisse-moi naviguer en toi
laisse-moi faire ce naufrage dont nous rêvions et laisse-moi en ta perdition
laisse-moi aborder au clitorivage heureux de ton corps heureux laisse-moi m'y reposer
laisse-moi me reposer en toi de cette définitive splendeur


Brossard, Nicole et Lisette Girouard, Anthologie de la poésie des femmes au Québec, Éditions du remue-ménage, Montréal, 1991, p. 114, 141, 143

Morceaux de poèmes (Partie 1)

Révolte (Marie Le Franc 1923)

Je déteste ce soir les timides nuances,
Le ton mineur des voix, les airs désabusés.
Je voudrais, de l'éclair d'un cri strident, percer
L'étoffe grise et flasque et lourde du silence.

Je voudrais déchirer et mordre entre mes dents
Le sourire obstiné qui suinte à ma bouche,
Étouffer ma douceur entre deux bras farouches,
Lever ma veulerie aux pointes d'un trident.

Je voudrais revêtir mon corps de rouges loques
Dont la barbare odeur grise mon coeur dolent,
Et sentir là-dessous que les rêves sanglants
Et somptueux entre mes côtés s'entrechoquent;

Descendre dans la rue ainsi qu'un spadassin
En rasant la muraille et le poing à la lance,
Entendre se briser les carreaux du silence
Et la nuit qu'on égorge hurler : À l'assassin!


Pourquoi ? (Cécile Chabot 1939)

Pourquoi m'avez-vous fait une telle cervelle
Ouverte à tous les vents qui tourmentent l'esprit?
Où la science et l'art sont une citadelle
Qu'une étoile illumine et qu'une ombre envahit?
Pourquoi m'est-elle un monde, une obscure planète
Où se cache la Muse au démon créateur?
Alors que, dans mon crâne, un cerveau de fauvette
Eût été plus léger et plus apte au bonheur.

Et pour quelle raison m'avoir donné cette âme
Dont je ne puis sonder l'étrange profondeur?
Où je sens un enfer de désir et de flamme
Côtoyer tout un ciel de paix et de candeur?
Une âme que torture un rêve d'épopée,
Au chant mystérieux, au souffle d'idéal ?
Alors, qu'en ma poitrine une âme de poupée
Eût été moins complexe et m'eût fait moins de mal.


On n'enterre pas le sang... (Rina Lasnier 1966)

On n'enterre pas le sang décharné de la servitude
ni le sang désarmé de l'amour inutilisé;
on ne retire pas le cri de la bouche comme une clef,
on ne suture pas la pierre fissurée d'une soif.
La chaux vive du sang qui n'a point dormi,
tu l'entendras liquéfier la dalle des morts,
traverser ses étapes de neige étouffée
et siffler en remarchant tout son hiver.
On n'enterre pas le talon poudreux de la foudre
ni la fureur tendre du fruit piétiné;
(...)


Brossard, Nicole et Lisette Girouard, Anthologie de la poésie des femmes au Québec, les éditions du Remue-Ménage, Montréal, 1991, p. 50, 86, 99

Pionnières....

Des pionnières de toute sorte...

La première femme dans l'espace
16 juin 1963
La soviétique Valentina Terechkova, 26 ans, est la première femme à effectuer un vol spatial. Deux ans plus tôt, son compatriote Youri Gagarine était le premier homme à quitter la Terre à bord d'une capsule Vostok. Après 48 révolutions autour de la Terre, 2 millions de kilomètres et 71 heures de vol, Valentina Terechkova atterrira le 19 juin à Karaganda, dans les steppes du Kazakhstan. En 1969, elle deviendra vice-présidente de la Fédération internationale démocratique des femmes.

Valentina Terechkova reste à ce jour l'unique femme à avoir effectué seule un voyage dans l'espace. Il faudra attendre 19 ans avant qu'une autre femme aille dans l'espace, la Soviétique Svetlana Y. Savitskaya, et 20 ans avant qu'une femme d'une autre nationalité s'y lance à son tour, l'Américaine Sally Ride.

En 2008, Valentina Terechkova demeure également la plus jeune femme à avoir réalisé un voyage spatial. Lors de sa mise sur orbite, elle était en effet âgée de 26 ans, contre un peu moins de 28 ans pour l'américaine Helen Sharman, et 29 ans pour la sud-coréenne So-yeon Yi, qui sont les plus jeunes spationautes après elle. Par comparaison, le plus jeune des cosmonautes est Guerman Titov, qui avait 25 ans et 11 mois lors de son vol.


Première femme médecin aux États-Unis

Elizabeth Blackwell (née le 3 février 1821 à Bristol et décédée le 31 mai 1910 en Écosse) est une femme médecin, auteur et féministe anglo-américaine, passée à la postérité pour avoir été la première femme médecin aux États-Unis et la cofondatrice de New York Infirmary.

En 1831, sa famille émigre aux États-Unis pour lancer une raffinerie à New York. À la mort de son père, elle commence une carrière d’institutrice. Désireuse de pratiquer la médecine, elle réside dans la maison d’un physicien et utilise son temps libre pour étudier la bibliothèque médicale. Dans le même temps, elle prend part aux mouvements d’abolition de l'esclavage.

Elizabeth Blackwell s’inscrit dans plusieurs écoles majeures de médecine, mais est toujours refusée. Elle se rabat alors sur des écoles moins prestigieuses et est finalement admise au Hobart and William Smith College de New York. Bravant les préjudices des professeurs et des étudiants, elle termine, le 23 janvier 1849 première de sa classe et première femme à obtenir un diplôme médical aux États-Unis.

Refusée dans la plupart des hôpitaux, elle fonde son propre établissement appelé New York Infirmary for Indigent Women and Children en 1857. Au déclenchement de la guerre civile américaine, elle forme des infirmières et, en 1868, fonde un collège médical réservé aux femmes pour former officiellement des physiciennes et des doctoresses.

En 1869, elle retourne en Angleterre. Là, avec Florence Nightingale, elle ouvre le London School of Medicine for Women et devient la première femme physicien et médecin enregistrée en Grande-Bretagne.


Première femme à être première ministre

Sirimavo Bandaranaike, née le 17 avril 1916 et morte le 10 octobre 2000, est une femme politique sri lankaise (Sri Lanka). Elle est la première femme de l'histoire contemporaine à occuper le poste de Premier ministre dans un pays, après avoir accédé à la tête du parti de la liberté du Sri Lanka Sri Lanka Freedom Party.

Son passage au pouvoir n'est pas éphémère puisqu'elle occupe les fonctions de Premier ministre à trois reprises : de 1960 à 1965, de 1970 à 1977 et de 1994 à 2000. Elle fait partie d'une famille qui a dominé la vie politique au Sri Lanka toute la seconde moitié du vingtième siècle.

En 1940, à l'âge de 24 ans, elle épouse Solomon Bandaranaike, fondateur de la formation nationaliste Sri Lankan Freedom Party et qui le mènera à la victoire lors des élections de 1956. Il devient alors Premier ministre du Sri Lanka.

Le 26 septembre 1959, son mari Solomon Bandaranaike est assassiné par un homme déguisé en moine. En juillet, Sirimavo Bandaranaike se présente aux élections sous la bannière du Sri Lankan Freedom Party et gagne les élections législatives.

Le 20 juillet 1960, à l'âge de 44 ans, Sirimavo Bandaranaike devient Premier ministre du Sri Lanka.

En accédant ainsi à ce poste, elle devint la première femme de l'Histoire à être élue démocratiquement à la tête d'un gouvernement. Elle restera ainsi la seule dans le monde jusqu'en 1966 avec l'élection d'Indira Gandhi en 1966, premier ministre de l'Union Indienne.

Sirimavo Bandaranaike est surnommée « la veuve en pleurs », car elle éclatait fréquemment en pleurs en déclarant qu'elle s'était engagée à « poursuivre l'œuvre de son mari ».


G.S

mercredi 4 novembre 2009

contraception masculine... doit-on oser espérer?

Researchers at the University of Washington have been working to develop a male contraceptive pill for over thirty years and Seattle Weekly reports that they are approximately five years away from its release.

Dr. Dr. John Amory and his research team are looking for male test subjects to participate in clinical trials. No sex will be required, as it is the sperm that will be tested to evaluate efficacy. This new version of “the pill” would involve testosterone intake and side effects may include muscular changes and impacts on libido and mood.

Time reported on Dr. Amory’s earlier research last year describing the male option as “a daily testosterone gel combined with a quarterly injection” which demonstrated a success rate of 90 percent in clinical trials. Though this figure may sound high, the researcher explains that they require even higher success rates to get both the pharmaceutical industry and the Food and Drug Administration on board.

The first female contraceptive pill (Enovid), was approved for “menstrual disorders” in 1957 and later for birth control in 1960. The challenge of creating a contraceptive for men is greater, as the female version only needs to control one egg whereas men can produce 1000 sperm per second.

Though a male version of oral contraceptives would offer increased options for birth control, it would offer no protection against sexually transmitted infections and HIV transmission. Condoms and other barrier methods would still be required for the practice of safer sex.

Sérieusement, y serait vraiment temps que ce truc là soit inventé!

c'est bon dans vos oreilles

Un charmant vidéo sur la tout aussi charmante chanson de Lily Allen.



à écouter aussi: The fear et Not fair

Un slam génial de Caroline Lévesque.



p.s. cette grippe là me fais pas mal plus peur :P

mardi 3 novembre 2009

La ville des femmes ...

Trouvailles sur le web, je sais pas si le projet a été réalisé, mais c'est assez marrant comme concept touristique...


Soucieuse de trouver de nouvelles attractions pour attirer les touristes, la Chine recherche des financements pour sa première "ville des femmes", où tout homme désobéissant sera sévèrement puni.

Le quartier de Longshuihu, dans la municipalité de Chongqing, est déjà connu sous le nom de "ville des femmes" puisque la coutume veut que "les femmes y décident et les hommes y obéissent", a déclaré à Reuters un responsable chinois du tourisme.

Il est prévu d'investir entre 200 et 300 millions de yuans (entre 19 et 28 millions d'euros) dans les infrastructures, routes et immeubles de ce village de 2,3 km2, a-t-il ajouté.

La devise de cette nouvelle ville serait "les femmes ne se trompent jamais et les hommes ne peuvent rien leur refuser", ont rapporté des médias chinois. Ainsi, quand les groupes de touristes pénétreront dans la ville, les femmes pourront faire du shopping à leur guise et décider où aller.

L'homme, s'il désobéit, s'expose quant à lui à diverses punitions, comme "s'agenouiller sur une planche bancale" ou faire la plonge dans un restaurant.

Le projet, conçu fin 2005, devrait être mené à bien d'ici trois à cinq ans.

Un blog sur les femmes et hollywood, une perspective féministe!
Des articles sur des films en particulier, des femmes productrices, directrices, écrivaines, actrices... et pleins de belle trouvailles. Il y a une liste de films à voir ou à surveiller!
C'est en anglais par contre!

G.S