vendredi 10 décembre 2010

Lettre à Juliette l'éternelle célibataire.

Pour celles d'entre vous (montréalaises probablement, désolée pour les autres) qui lisez parfois
le journal Métro, vous êtes peut-être déjà tombées sur les chroniques de Juliette l'Éternelle Célibataire. Juliette nous parle de célibat et de comment s'en sortir d'une manière toute personnelle. Voici notre réponse à sa chronique du 9 décembre.

Chère Juliette,

Sache que je compatis avec toi! En tant que célibataire, je comprends l'abîme de douleur dans lequel tu te trouves. Si tu ne m'avais pas éclairée avec tes trucs pour passer l'hiver, comment aurais-je survécu?

Comment n'avais-je pas pensé à m'acheter un coussin en "minou" pour personnifier l'amant que je n'ai pas? Comme tu le dis si bien : "il ne (me) fera peut-être pas monter au 7e ciel", nous savons toutes deux qu'il nous faut absolument un homme pour être satisfaite sexuellement! Grâce à tes lumières, j'aurai maintenant moi aussi une "présence rassurante dans (mon) grand lit queen", dire que j'ai vécu dans la terreur jusqu'à maintenant.

Comment n'avais-je pas pensé à me "coller contre un inconnu dans le métro" pour aller chercher un peu de l'affection qui me fait cruellement défaut? Je n'avais pas compris que mes amis et ma famille ne me fournissait pas une réelle affection! Il est beaucoup mieux de profiter de l'achalandage du métro pour tirer de l'affection d'un étranger contre son gré. Je comprendrai maintenant que si un inconnu me touche dans le même contexte ce n'est que parce qu'il est aussi seul que moi!

Comment n'avais-je pas pensé à "partir à la chasse aux "emo", moi qui les aime tellement. Les calins gratuits ne remplacent pas une douce moitié, mais ils peuvent au moins temporairement adoucir mon malheur!

Comment n'avais-je pas pensé à m'acheter un animal de compagnie? S'acheter un animal dans le seul but de pouvoir le caresser de temps à autres, quelle bonne idée! Peu importe les responsabilités que cela implique, en autant qu'il me fournisse une réservoir d'affection à portée de main. Merci surtout de me rappeler que je ne serai pas toujours célibataire et qu'en conséquence je ne dois pas acheter un petit chien de fille, mais plutôt un gros chien, car les hommes les préfèrent!

Finalement, merci Juliette de m'avoir fait réalisé à l'aide de ta "liste non exhaustive et humoristique" que mon statut de célibataire devait me remplir de désespoir. Je croyais, je sais c'est honteux, que je pouvais être heureuse sans être en couple. Maintenant, je sais que je suis comme une morte-vivante et que je dois à tout prix me trouver un partenaire!

Continue ton beau travail Juliette.

De ta fan #1,
Furie

Vous l'aurez compris, mon ton est sarcastique! Je voulais seulement monter l'énervement dans lequel me plonge ces fréquents dénigrements du célibat dans les médias. Cette idée qu'une femme ne peut être heureuse seule a assez duré. En complément : ce billet sur Sociological Images qui arrive à point nommé!

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